Que s’est-il passé lors de l’AG du 13 janvier du CROA-IdF ?

Une conseillère DpA (toujours) en colère –

Telle est la question qui taraude bon nombre d’architectes que je vois d’ici se morfondre de n’avoir pu s’y rendre.
Sans vouloir casser le suspense, je les rassure tout de suite : il ne s’est rien passé.
Si ce n’est la lecture du long message du président du Croaif « l’architecture est une idée neuve ». S’est ensuite engagé un échange convenu entre des Présidents d’ordres de quelques régions capitales… Voilà, tout est dit, rien à signaler, circulez il n’y a rien à voir.
Loin de moi l’idée qu’il est inutile d’organiser des débats avec les architectes européens, au contraire, la crise ne sévit pas qu’en France. Toutefois, après le bilan d’activité de l’ordre, on avait peut-être envie de parler de nos petits soucis franco-français avant de débattre et comparer la situation à l’étranger.
Personnellement, et ce sans aucune mauvaise foi partisane, j’aurais voulu que l’on discute durant l’AG de la question : l’Ordre doit-il se tourner vers les pouvoirs publics réclamer un plan d’urgence ? Justement le thème de l’adresse de DPA destiné au président que (les incorrigibles) DPA diffusait à l’entrée de l’assemblée.
Qu’a répondu en substance le président du Croaif dans son message ? Que certes « il n’est pas supportable que la profession d’architecte ne puisse trouver les moyens d’apporter sa contribution à un intérêt public reconnu par la loi, dans des conditions décentes, structurées et pérennes » mais quand on en arrive aux propositions :

  • que les architectes « relancent la commande en  proposant un cadre de vie durable »
  • « qu’ils obtiennent face au glissement de la commande publique vers le secteur privé, un cadre réglementaire qui garantisse l’intérêt général dans tous les projets, y compris urbains »
  • Les rôles ne sont-ils pas inversés ? Est-ce aux architectes de relancer la commande ? L’Ordre ne doit-il pas rappeler aux pouvoirs publics leur devoir, qui est de garantir l’intérêt public de l’architecture en assumant son rôle de maître d’ouvrage qu’il abdique chaque jour un peu plus au profit des groupes privés.
    Assumer son rôle de maître d’ouvrage, pour l’Etat,  c’est relancer la commande publique. L’éditorial de l’AMC annuel qui vient de paraître, après avoir rappelé l’année difficile que viennent de vivre les architectes, évoque le chiffre de un million de logements qui circule avec insistance pour couvrir les besoins actuels, et conclut en avançant comme priorités pour 2011 :

    1. le logement
    2. le logement
    3. le logement

    Ces questions demeurent, et il faudra bien leur apporter une réponse.

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