Catégorie : actualités et débats autour de la pétition

  • Adresse à Lionel Carli, président du CNOA, à la veille de la conférence des régions ( conseil national de l’ordre) des 22 et 23 mars

    Communiqué DpA – 17 mars 2012

    Cher Président,

    16 500 signatures sur la pétition de l’Ordre pour le retour aux 150 m2 de SP équivalents aux 170 m2 SHON en quelques jours…
    16 500 signatures, c’est plus de la moitié de la profession qui s’exprime et exige avec  l’Ordre le retrait immédiat de la mesure indigne prise par le gouvernement sous la pression des pavillonneurs.

    Pourquoi, depuis que ces signatures ont été récoltées, règne­-t­-il un silence pesant que seuls les pavillonneurs n’ont pas hésité à rompre en menaçant le gouvernement de saisir le Conseil d’Etat s’il cédait devant les architectes.
    Pourquoi ce silence, l’exigence de retrait pur et simple de la mesure et le retour conservatoire aux 150/170 m2 formulée par la majorité de la profession n’est ­elle pas assez claire ?
 (suite…)

  • Le moniteur : « Les architectes mettent le feu à la nouvelle surface de plancher »

    Article du Moniteur 28/02/2012 :

    Avant même l’entrée en vigueur (le 1er mars) du décret du 29 décembre 2011…définissant la nouvelle surface de plancher, le correctif  décidé par le secrétaire d’état au Logement concernant l’emprise au sol  fait vivement réagir les organisations représentatives des architectes. Estimant que leur profession est lésée, elles dénoncent cet état de fait dans une lettre adressée au premier ministre.
    C’est un décret à rebondissements. Dans sa version originale , le décret sur la définition de la surface de plancher tendait à renforcer le recours obligatoire à l’architecte pour la maison individuelle de plain-pied à travers la notion d’emprise au sol définie par « la projection verticale de la construction, tous débords et surplombs inclus ».
    Si ces mesures étaient approuvées par les architectes, elles l’étaient beaucoup moins par les constructeurs de maisons individuelles. Selon l’Union des Maisons Françaises (UMF), ce texte  contraindrait les constructeurs à faire passer 41% (voire bien davantage dans certaines régions) de leurs permis de construire par un architecte libéral contre 13% auparavant ; ce qui de fait augmenterait les coûts. (suite…)

  • Recours obligatoire à l’architecte : le travail de concertation anéanti, la profession écrit au Premier Ministre

    Le Conseil national de l’Ordre des architectes, l’UNSFA et le Syndicat de l’architecture réagissent conjointement à l’annonce d’un projet de décret modificatif du « décret surface »

    …qui viendrait annuler l’emprise au sol dans le cadre du calcul des 170 m² définissant le seuil dérogatoire pour le recours à l’architecte.

    Ils écrivent au Premier Ministre pour dénoncer un revirement incompréhensible : « Il aura fallu attendre la veille de l’entrée en application du « décret surface » pris le 29 décembre 2011 pour apprendre que tout le travail de concertation mené par votre gouvernement depuis le mois d’aout 2011 auprès de tous les acteurs du monde de la construction, est remis en question par une minorité de ces mêmes acteurs, les constructeurs de maisons individuelles. » (…) « Si cette mesure était maintenue elle conduirait les organisations représentatives de la profession à se questionner sur la validité des engagements que le gouvernement a pris à leur égard et à mener les démarches et actions nécessaires à la préservation des intérêts des 30000 architectes et de leurs 55000 salariés.

    lire La lettre au Premier Ministre sur la surface de plancher – fevrier-2012 Ordre+syndicats

    (suite…)

  • Quel lien entre les 170 m2 et les PPP ?

    – des deux côtés nous nous faisons grignoter –

    Cet échange entre deux architectes des Pays de Loire a eu lieu à Nantes le samedi 21 janvier au cours d’une réunion très modeste à l’initiative de DpA mais grosse de possibilités de mobilisation des architectes dans l’avenir.
    Comment se passe le « grignotage » ? C’est le problème de l’accès à la commande dont on peut considérer la difficulté de plusieurs façons, mais prenons son aspect financier : (suite…)

  • Quel bilan ?

    DpA – CR AG du 16 septembre

    Quel bilan tirer de notre participation au sein du Croaif comme élus de dpA ? c’était la question posée le 16 septembre dernier lors de notre AG annuelle à la Maison de l’Architecture, à laquelle assistaient 35 architectes et au cours de laquelle un nouveau bureau a été élu. (suite…)

  • Nous ne renonçons pas !

    communiqué DpA – 19 mai 2011

    Plus de deux mille deux cent signatures sur une pétition réclamant l’abrogation du seuil de 170 m2. Quoiqu’en disent certains, c’est l’expression d’une mobilisation qui cherche les moyens de se structurer, pour gagner sur une revendication qui fait de plus en plus l’objet d’un consensus au sein de la profession.
    En témoignent :

    • les messages d’encouragements
    • les signatures d’élus qui s’affichent malgré les consignes du président du Cnoa
    • Les initiatives multiples comme celle de cette association d’architectes qui s’adresse à l’ensemble de son fichier et prépare une réunion étudiants-architectes à la rentrée
    • les contacts qui commencent à se nouer sur le sujet entre Croa à différents niveaux
    • les prises de position de responsables d’écoles d’architecture
    • celles d’anciens élus qui écrivent à des parlementaires ou d’anciens ministres
    • le rapport officiel de deux parlementaires volontairement laissé de côté par les pouvoirs publics

    N’est-ce pas ce qui a provoqué la vivacité des réactions des partisans du maintien du « seuil des 170 m2 » qui cherchent à rabaisser cette action à des motivations étroitement corporatistes, qu’il s’agisse d’articles dans la presse, de la réunion de l’Unsfa prévue le 7 juin prochain sur le sujet, de la précipitation du secrétaire d’état au logement à rassurer ses mandants, ou de la montée au créneau unanime de certains sénateurs qui ont trouvé une oreille attentive auprès de notre ministre de tutelle ? (suite…)

  • 170 m2, petite surface et grands enjeux – messages reçus par DpA

    24 mai
    Je suis architecte élu [dans un] conseil de l’ordre régional. Je reste disposé à soutenir votre démarche, j’essaye d’animer les débats sur le sujet au sein du conseil, même si je sens que je dérange….Je reste à l’écoute des arguments de ceux qui ne veulent pas s’engager dans cette démarche, je n’y décèle rien de cohérent, à part une peur des lobbies de nos adversaires….
    Je rétorque que si les lobbies en question ont les moyens de nous anéantir il le feront tôt ou tard seuil maintenu ou non…
    Bonne continuation

    25 mai
    X, secrétaire général d’un CROA
    La tendance actuelle semble aller dans le sens de faire de l’Architecture si possible sans les architectes ou en limitant leur mission (projet de loi sur les annexes, PPP,…) ou par le biais éventuel d’une interprétation tronquée du Grenelle de l’environnement, les contraindre à limiter drastiquement leur conception  à la seule prise en compte de la maîtrise énérgétique. Tout cela porte sérieusement atteinte au contenu de la Loi sur l’Architecture et doit être dénoncé afin de ne pas avoir à détruire dans 50 ans une partie de la production architecturale et urbaine de la décennie à venir pour cause d’inadéquation à l’intérêt public des paysages.

  • 40 m2 au-dessus de 170 m2 ?

    La réforme en cours de simplification du droit de l’urbanisme prévoit (entre autres) de faire passer de 20 à 40 m2 le seuil pour les déclarations préalables et le permis de construire en cas d’extension. DpA réagit au dernier communiqué du président Carli demandant le retrait de cette mesure[voir le communiqué du 3 mai sur le site du Moniteur – celui du 27 mai sur le site du CNOA]  :

    40 m² au dessus de 170m² ? Pourquoi ce qui est vrai pour une extension de plus de 20 m² que le Pt Carli ne peut « qu’envisager établie et déposée par un architecte » ne le serait-il pas pour un PC ? Comment peut-on le déclarer et ne pas demander la suppression du seuil des 170 m² ? C’est à n’y rien comprendre et l’on peut retourner à Carli son adresse à Apparu : votre attitude « est incompréhensible, sauf à considérer que l’architecture n’est plus d’intérêt public…»  Soyez cohérent Président, demandez la suppression du seuil des 170 m² avec les 2200 signataires de la pétition !

  • Maisons construites par les architectes : des chiffres

    F.S architecte

    Quelques chiffres édifiants extraits d’un rapport sur le prix des terrains à bâtir en 2009 :
    En 2009 sur 111 000 maisons construites , 4500 le sont avec des  architectes et pour une shon de 162 m2 moyenne, soit 4 % du patrimoine  construit, et si on regarde le vrai travail de l’architecte avec un  entrepreneur (chacun son rôle) la part est de 2%. !
    Sur le tableau joint on observe le m2 moyen des maisons à 130 m2  shon , ce qui fait peu : abaisser le seuil à 130 m2 reviendrait à  diminuer encore les M2 des habitants ce qui n’est pas bon, l’inverse  est necessaire.
    On observe aussi que les mesures d’incitation thermique concernent  40 % des maisons ce qui prouve que les discours et lobbies font bien leur travail, les architectes devraient mettre plus en avant les  avantages d’avoir recours à leurs compétences. Il faudrait quand même un seuil minimal en M2 selon la moyenne des  maisons construites aujourd hui soit 110 m2 puisque les constructeurs les fabriquent autour de cette surface.
    Une  mesure d’incitation fiscale pour recours à un architecte  concepteur est au goût du jour mais ils sont en train de supprimer les niches donc sans objet. L’obtention d’un prêt bonifié si la banque accorde le prêt avec un  architecte qui garantit les travaux pourrait être une piste.
    Par contre il faut justifier que le prix avec architecte est quasiment  le double de celui du particulier seul, ce qui est sans doute dû au  fait qu’aujourd’hui celui qui demande une maison « d’architecte »  est prêt à débourser plus. Ce qui n’interdit pas que si le verrou des 170  m2 saute, l’architecte devra aussi savoir être modeste au regard  du prix.
    Sur les quotas un début à 20 % assurerait déjà 12 000 maisons.
    Libérer les 170 m2 devrait également permettre d’augmenter les  surfaces moyennes qui sont aujourd’hui à 130 m2, et par contre baisser le seuil à 130 m2 serait absolument néfaste et entraînerait par rebond une  diminution de toutes les surfaces.

     

  • Réponse à Thierry van de Wyngaert

    Réponse à Thierry van de Wyngaert (article paru dans la rubrique « Débats » dans le n°40 des Cahiers de la profession)

    Se sentant concerné par votre introduction d’article, le Collectif DpA souhaite préciser qu’il ne demande pas la suppression de la loi de 1977, bien au contraire ! Notre collectif d’architectes, ainsi que les 2200 personnes qui ont signé la pétition pour l’abrogation du seuil, souhaitent renforcer la loi de 1977 en revenant à son texte d’origine. Le texte d’origine considérait les paysages et toutes constructions d’intérêt public.

    Par ailleurs s’il faut vous le préciser, nous ne nous cantonnons pas à cette revendication et nous militons pour l’émergence d’une politique plus cohérente en matière d’urbanisme et de production du logement. Certains membres de notre collectif sont parmi les initiateurs d’un appel « le Cri d’alarme des architectes pour la construction d’un million de logements… » lancé il y a quelques temps et qui avait recueilli quelques 1 300 signatures dont beaucoup vous sont familières, d’architectes, d’urbanistes, d’acteurs du cadre bâti ainsi que de nombreux élus. (suite…)

  • Cahiers de la Profession : « les architectes demandent la mise en place urgente d’une politique cohérente de l’habiter… dès le 1er m2 ! »

    Cahiers de la Profession n°40 – page Débats – par Thierry VAN DE WYNGAERT Conseiller national de l’Ordre :

    Faisons court : depuis quelques mois circule une pétition de confrères demandant au ministre de la Culture la suppression du seuil de 170 m2 à partir duquel la loi impose de faire appel à un architecte. A l’époque où règne une volonté de dérégulation particulièrement affligeante, la question est-elle de demander l’aide du ciel ou bien d’encourager l’architecture dès la construction du premier mètre carré ? (suite…)

  • Je veux vous rassurer…

    DpA, Paris le 20/04/11

    « Je peux vous rassurer… sur la question du seuil du permis (toujours 170 m2) pour le recours à un architecte : il n’y aura pas de modification sur ce point »

    Qui Benoîst Apparu, secrétaire d’Etat au logement, intervenant devant la Capeb cherche-t-il à rassurer : ses auditeurs ou lui-même au moment où le cap des 2 000 signatures d’architectes réclamant précisément la suppression de ce seuil est franchi et d’où lui vient une telle assurance ?
    Tout récemment, quelques députés et sénateurs se sont alarmés dans une action de lobbying concertée auprès du ministre de la culture en développant trois types d’arguments auxquels l’un de nos confrères propose des réponses :

    1 / le surcoût engendré par le recours à l’architecte n’est pas tenable parce qu’il serait un frein à la politique d’accession à la propriété du plus grand nombre :

    La question du logement social, notamment en matière de maisons individuelles doit être à notre avis une préoccupation des pouvoirs publics. L’accession à la propriété pour les plus défavorisés est un piège financier qui enferme les familles dans une course à l’emprunt. L’accession sociale à la propriété pour le plus grand nombre peut se faire de manière plus sociale et encadrée par la réalisation de logements dits en location/accession type PSLA par exemple… évitant les mirages des maisons à 100 000 € dont chacun sait que le coût est toujours supérieur in fine et la charge foncière très pénalisante après une durée de 20 à 25 années de remboursements. (suite…)

  • Courrier DpA aux président-e-s des ordres régionaux

    Une délégation de DpA s’est rendue à la conférence des présidents des ordres régionaux du 8 avril et a obtenu un rendez-vous avec Lionel Carli, président du CNOA. Le courrier suivant avait été adressé aux président-e-s des régions à l’occasion de cette rencontre :

    Paris, le 08 avril 2011
    Monsieur le Président du CNOA, Mesdames les présidentes, Messieurs les présidents des conseils régionaux, Chères consœurs, Chers confrères,

    Vous avez déjà pris connaissance de la pétition à l’adresse de notre ministre de tutelle, Frédéric Mitterrand, demandant l’abrogation du seuil des 170m² que nous soumettons ici à votre approbation. Cette pétition a déjà recueilli à ce jour malgré les limites de sa diffusion plus de 1850 signatures.
    Parmi celles-ci, des présidents et vice-présidents de conseils régionaux, une trentaine de conseillers, des présidents de syndicats, des architectes de toutes les régions, de toutes structures, sociétés, agences, indépendants, salariés. Des architectes du patrimoine, des CAUE, conseil de l’Etat, voyers, ABF, experts, enseignants, paysagistes. De futurs architectes, étudiants de différentes écoles inquiets pour leur avenir. Des urbanistes et directeur d’agence et autres professionnels du cadre de vie. L’ancien Directeur de l’Architecture au ministère de la Culture en charge du projet de la loi sur l’Architecture qui sera la loi de 1977.
    Un écho sans conteste. (suite…)

archi.dpa@gmail.com
LinkedIn
Share