Étiquette : Manifestation

  • DpA soutient les ENSA – Communiqué

    DpA soutient les ENSA – Communiqué

    Le 4 février 2020, plusieurs membres de DpA étaient présents devant le ministère de la Culture pour soutenir les enseignants, personnels administratifs et étudiants des ENSA dans leur mobilisation pour demander plus de moyens.

    Alors que « réformes » après « réformes », le gouvernement s’échine à affaiblir la position des architectes dans l’acte de bâtir (la loi ELAN est le dernier exemple en date), il s’attaque à présent à leur formation en empêchant les étudiants d’étudier sereinement par la baisse des moyens et la diminution des postes d’enseignants et de personnels administratif.

    DpA reste convaincue que sans architectes bien formés et travaillant dans de bonnes conditions, il ne peut pas y avoir d’architecture de qualité.

    C’est pourquoi DpA soutient inconditionnellement le mouvement qui est en cours dans les ENSA, elle appellera à se joindre à d’autres mobilisations et manifestations qui pourraient se dérouler dans les semaines à venir.

    Manifestation des enseignants, personnels administratifs et étudiants des ENSA du 04 février 2020
  • 17 juillet : Nouvelle mobilisation collective contre la loi ELAN !

    Appel à mobilisation contre la Loi ELAN le 17 juillet à 17H. RDV au métro Odéon (L.4)

  • ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2018 : Compte-rendu et Adresse aux architectes

    Compte rendu de l’assemblée annuelle 2018 de DpA

    Samedi 16 juin 2018, 9h30 début de l’assemblée annuelle de DpA à la « Belle de mai » à Marseille sous la banderole :
    « Loi MOP bafouée, architectes méprisés, architecture menacée, logement social privatisé… les architectes disent NON à la loi ÉLAN, RETRAIT du projet de loi ! »

    3 grandes régions étaient représentées, Occitanie, IdF, et PACA qui accueillait l’assemblée.
    Une matinée consacrée au bilan de l’année 2017, le rapport moral, celui d’activité et financier ont été approuvés à l’unanimité.

    Une année d’élection ordinale ou DpA a progressée, voyant augmenter le nombre de ses élus en régions et montrée sa capacité à présenter une liste complète aux élections nationales.

    A été exprimé la volonté d’aller plus avant dans la structuration de l’association et une révision des statuts a été adoptée à cet effet sollicitant une structuration par région.

    Dans ce cadre fut faite une invitation à multiplier les échanges entre les régions et avec le national. L’organisation par région, avec leur bureau propre, a pour objectif de stimuler les relations entre les élus et les adhérents et à développer localement DpA pour porter encore plus avant au sein de l’institution, comme plus largement au sein de la profession, les valeurs et les combats de DpA.

    En ce sens, le conseil d’administration sera élargi à 18 membres se réunissant une fois par trimestre.

    Dans ce bilan furent rappelées les interventions et actions de DpA sur la question de la HMONP dont la demande de son insertion dans le cursus des études, qui ont amenés, fait nouveau, l’ensemble des organisations à s’accorder et à faire connaître leur position au ministère de tutelle, jusqu’à ce jour silencieux. De même, la démarche de nos amis du Croa PACA, pour le retour à un barème avec enquête auprès de Bruxelles et de l’UEA. En défense de l’indépendance de l’architecte, la dénonciation médiatique avec plainte administrative contre les PPP, dont un projet d’une série d’écoles Marseillaises.

    Il a été rappelé, que l’action des élus aux conseils vise à aider l’ensemble de la profession à se rassembler et se mobiliser pour se défendre et défendre ses valeurs comme profession dans la société. Ainsi, il est très important d’essayer de faire vivre DpA largement en associant et en construisant au-delà des élus, dans toutes les générations et chez les étudiants, ainsi que de discuter avec les membres de DpA de l’action des élus DpA qui ne doit pas s’aligner sur la politique de l’institution mais sur l’intérêt de tous les architectes. Nous devons aider à faire vivre le débat démocratique en défense des architectes et de l’architecture dans l’ordre. La bataille contre la loi Elan en est une illustration.

    Les mobilisations contre le projet de loi Elan, en PACA, Occitanie, AURA et IdF ont été relatées et furent l’objet des débats et propositions de l’après-midi.

    Tout cela en application par nos élus et nos adhérents de la plate-forme de DpA et de sa profession de foi aux élections ordinales.

    Par ailleurs il a été regretté que toutes les régions ou DpA est implanté ne participent pas à cette assemblée et ses débats. Il a été réaffirmé la nécessité que soient payées l’ensemble des indispensables cotisations avant avril et que soit envoyé un rappel dans l’immédiat à nos adhérents.

    Après un sympathique déjeuner, l’AG a repris pour débattre de la loi Elan.

    Un premier bilan de la bataille toujours en cours contre le projet de loi et le positionnement des uns et des autres face à la menace de son instauration sera fait.

    Il a été rappelé, qu’alors que l’Ordre, les syndicats, des personnalités reconnus de la profession, avaient participé aux discussions initiées par le gouvernement, aucun des avis, aucune des propositions, aucun des amendements n’avaient été retenus et pris en compte, et que le projet de loi venait d’être adopté en première lecture par une assemblée aux ordres du président de la république.

    Seule DpA s’était prononcée clairement, dès le début, contre ce projet de loi et avait demandé son retrait. Cette loi est une mauvaise loi, dangereuse, non seulement pour les architectes, mais pour tout le logement social, son financement, son existence même. C’est une remise en cause du logement social HLM, sa privatisation au détriment des habitants, des locataires. Les architectes sont les victimes collatérales de cette politique, et leur opposition à cette loi n’est pas une démarche corporatiste en défense de leur seuls intérêts, mais totalement partie prenante de la défense de l’intérêt public. Le regroupement de syndicats et d’associations d’architectes, dont DpA, qui ont organisé la manifestation publique du 17 mai à Paris avec un rassemblement au Palais-Royal et une délégation au ministère, et qui ont manifesté le 27 mai à l’esplanade des Invalides avec l’ensemble des organisations du collectif contre la loi Elan, (associations de locataires, de sans logement, de syndicats de salariés, d’étudiants, etc.), par leurs actions unitaires le montre.

    Après ce bilan, cette fin de non-recevoir méprisante de la part du gouvernement et de sa majorité, on ne peut aujourd’hui se prononcer contre la loi Elan sans se prononcer clairement pour son retrait, sans demander son retrait, on ne peut dénoncer cette loi et participer encore à des commissions de consultations. Pourquoi faire ?

    L’AG de DpA 2018 a décidé de s’adresser à l’ensemble de la profession d’architecte en votant à l’unanimité la motion suivante :

    L’AG de DpA 2018, réunie le 16 juin à Marseille, réproclame son attachement à la défense de l’architecture et de la profession d’architecte et réaffirme son opposition au projet de loi Elan ((évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) et adopte l’adresse suivante à la profession et ses organisations, aux architectes.

    Adresse aux architectes

    « Consœurs, confrères,

     

    Sur demande du gouvernement, qui a décidé de passer en force et en urgence, le projet de loi Elan vient d’être adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale sans que les propositions formulées par l’Ordre, les syndicats et associations d’architectes soient prisent en compte.

    Ceux-ci ont pourtant participé aux conférences de consensus et autres commissions de consultations, ils ont proposé des modifications et des amendements, ils ont alerté le gouvernement :

    contre des « mesures qui vont à l’encontre de l’intérêt public et de la qualité des logements pour tous. » (Cnoa),

    et contre un projet :

    • qui prévoit que les EPIC (établissements publics de coopération) puissent réaliser les missions d’études dans GOU (grandes opérations urbaines) (article 1 – alinéa 28)
    • qui permet aux aménageurs de réaliser des équipements publics (écoles, gymnases, …) avec des fonds publics sans avoir recours à la loi MOP (article 5 – alinéas 9 et 10)
    • qui remet en cause le pouvoir des ABF concernant l’installation d’antennes relais… sur des monuments historiques ou à leurs abords ! (Art. 15 – alinéas 7 et 15)
    • qui permet la prorogation des marchés de conception-réalisation. (Art. 20–alinéa 1)
    • qui incite les bailleurs sociaux à créer des filiales de droit privé pour « construire. des locaux d’intérêt général ou à usage commercial ou professionnel » et de « réaliser des études urbaines » non soumises aux règles de la commande publique et de la loi MOP, entrant ainsi en concurrence direct avec les prestataires de droit privé (article 28 – alinéas 11, 15, 41, 42, 47, 48 et 54)
    • qui autorise les bailleurs sociaux à déroger à la loi MOP (article 28 – alinéas 89 à 91)
    • qui supprime l’obligation de concours pour les bailleurs sociaux (article 28 – VI)

    et cela sans résultats.

    Après des conférences de presse, tables rondes et délégations multiples auprès des députés, nous avons commencé à nous faire entendre par les pouvoirs publics et les medias lors de la manifestation du 17 mai à Paris chez notre ministre de tutelle Françoise Nyssen ministre de la culture. Preuve que par la mobilisation massive et unitaire de la profession nous pouvons aller plus loin pour nous faire entendre.

    A la délégation reçue ce 17mai, Françoise Nyssen a fait répondre que ce projet ne relevait pas de ses compétences mais de celles du ministre Jacques Mézard en charge du logement.

    Il est donc nécessaire d’amplifier la mobilisation à la hauteur de l’enjeu et lui donner l’ampleur d’un rassemblement national de la profession à Paris avant le 2ème passage (définitif) à l’Assemblée Nationale  prévu en septembre

    • pour dire clairement sur la place publique notre opposition à cette loi du point de vue du droit à un cadre de vie décent et respectueux de la qualité architecturale et urbaine pour tous
    • pour que nos délégations soient reçues par M. Jacques MEZARD Ministre porteur du projet, par M. Edouard PHILIPPE 1er Ministre et Emmanuel MACRON Président de la République.

    Il y va de la crédibilité de notre profession.

    Nous proposons qu’un tel rassemblement soit également porté et organisé avec l’ensemble des organisations de la filière du bâtiment et du logement opposées à ce projet de loi.

    Nous réaffirmons « le logement n’est pas un produit financier, c’est un enjeu citoyen, un projet de société » contrairement au projet de loi Elan qui considère dans l’exposé des motifs que « le logement est un bien marchand »,

    NON A LA LOI ELAN, NOUS DEMANDONS SON RETRAIT. » 

    …………………

    L’ag de DpA soutient la demande conjointe des organisateurs des rassemblements du 17 et 27 mai à être reçus par le ministre en charge du logement, et mandate son bureau à Paris pour prendre toutes les initiatives permettant que s’organise et s’amplifie la mobilisation contre le projet de loi Elan.

    Elle réitère les principaux points de sa plate-forme :

    • L’indépendance de l’architecte vis-à-vis de l’entreprise, des promoteurs et des groupes financiers ;
    • Le recours obligatoire à l’Architecte pour tout permis de construirepar la suppression du seuil dérogatoire à la loi de 1977 ;
    • Un barème plancher pour éviter le dumping sur les honoraires.
    • Un diplôme unique d’architecte permettant l’inscription au tableau de l’Ordre (dans un cursus adapté et intégrant l’actuelle formation HMONP).
  • Loi ELAN : Retrospective de la manifestation du 27 mai

    Manifestation contre la loi Elan du 27 mai métro Varenne à Paris à l’appel des associations et syndicats, de DpA, de l’UNSFA et des étudiants archi.
    Le projet de loi est présenté le 30 mai à l’Assemblée Nationale.

    Les associations en tête de manifestation

    Les étudiants en couvertures de survie

    La banderole de l’UNSFA

    Intervention d’Emilie BARTOLO, présidente de DpA

    La banderole DpA

    « … Le 17 mai notre ministre de tutelle, Françoise Nyssen, a fait dire à notre délégation d’architectes d’aller voir Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires, auteur du projet de loi Elan…

    Eh bien, nous allons aller voir monsieur Mézard !…, et nous resterons mobilisés jusqu’à la dernière minute.

    On ne lâchera rien jusqu’à ce que la loi soit retirée ! »

    Intervention de DpA en fin de manifestation

  • Communiqué : Appel à mobilisation le dimanche 27 mai

    LA MOBILISATION PREND DE L’ÉLAN

    Ils étaient près de 500 architectes et étudiants sur la place du Palais Royal ce 17 mai pour dénoncer le projet de loi ELAN à l’appel de l’UNEAP, SFA, UNSFA, DpA et SYNAMONE. Une délégation composée de représentants de ces cinq organisations et de Denis Dessus, président du CNOA a été reçue par le cabinet de Mme Nyssen. Pendant près d’une heure, nous avons réaffirmé avec nos diversités et sensibilités que le logement n’est pas un bien marchand comme les autres, nous avons exprimés nos inquiétudes sur ce projet de loi dont l’objectif n’est pas de construire vite, mieux et moins cher mais bien de libéraliser un pan entier de l’économie qu’est l’aménagement du territoire et le logement social.

    De nombreux étudiants en architecture étaient aussi présents place du Palais Royal pour dénoncer un projet de loi qui leur interdira de mettre en pratique ce pour quoi ils sont formés : construire de beaux logements pour tous.

    Cette journée de mobilisation a été l’occasion pour les architectes à Marseille, à Montpellier, à Toulouse, à Lyon, à St-Etienne, à Strasbourg, à Reims, à Bordeaux… de débattre et de dénoncer une loi qui prévoit la transformation des villes avec les seuls grand opérateurs privés en cantonnant architectes au permis de construire ou a une direction artistique dans le meilleur des cas. Comme l’a exprimé un membre de la délégation reçue au ministère de la culture : « c’est du jamais vu, on n’a jamais vu d’école construite entièrement par le privé ».

    Reçu avec la délégation, Denis Dessus est intervenu au nom de l’Ordre des Architectes qui est garant de l’intérêt public de l’architecture et l’interlocuteur privilégié de la profession vis-à-vis des pouvoirs publics, l’intégralité des amendements au projet de loi déposés par des architectes ont été rejetés par la commission, la loi ELAN n’évoluera pas favorablement pour la profession ni la qualité du cadre bâti. Denis Dessus a adressé à la tutelle le message suivant :

    « Nous œuvrerons avec tous les architectes et étudiants, toutes les organisations de la profession et les autres acteurs de la société civile. Ce combat ne s’arrêtera pas avec le vote de la loi, nous le poursuivrons pour chaque décret et arrêté.  »

    La Directrice de Cabinet de Madame Nyssen a exprimé son soutien à la profession dont elle est Ministre de tutelle et a exprimé son impuissance à intervenir sur un projet de loi qui ne relève pas de son ministère. Elle a invité la délégation à poursuivre son action en direction du ministère de la cohésion des territoires en charge du logement.

    Madame Nyssen, si vous nous soutenez, RETIREZ LA LOI !

    DpA réaffirme avec force l’exigence de retrait de la loi ELAN et se prononce pour la poursuite de la mobilisation unitaire et nationale de toute la profession contre la loi ELAN.

    Le 17 mai fut une réussite dans toute la France, mais ne suffira pas pour faire reculer le gouvernement. C’est pourquoi DpA s’inscrit dans la mobilisation initiée par le collectif contre la loi Elan d’associations de mal-logés, de syndicats de salariés et d’étudiants, ensemble !


    Manifestons le 27 mai

    15h au métro Varennes

     

  • Compte-Rendu : Mobilisation du 17 mai, Place du Palais-Royal

    LE 17 MAI, PARTOUT EN FRANCE, LES ARCHITECTES ONT DIT NON À LA LOI ÉLAN

    Ils étaient près de 500 architectes et étudiants sur la place du Palais Royal pour dénoncer le projet de loi ELAN à l’appel de l’UNEAP, SFA, UNSFA, DpA et SYNAMONE.

    Une délégation composée de représentants de ces cinq organisations et du président du CNOA a été reçue par le cabinet de Mme Nyssen (Laurence TISON-VUILLAUME, directrice du cabinet de la ministre de la Culture / Agnès VINCE, directrice chargée de l’architecture / Angélique DELORME, conseillère en charge du patrimoine). Pendant près d’une heure, nous avons réaffirmé avec nos diversités et sensibilités que le logement n’est pas un bien marchand comme les autres, nous avons exprimés nos inquiétudes sur ce projet de loi :

    • qui prévoit que les EPIC (établissements publics de coopération) puissent réaliser les missions d’études dans GOU (grandes opérations urbaines) (article 1 – alinéa 28)
    • qui permet aux aménageurs de réaliser des équipements publics (écoles, gymnases, …) avec des fonds publics sans avoir recours à la loi MOP (article 5 – alinéas 9 et 10)
    • qui remet en cause le pouvoir des ABF concernant l’installation d’antennes relais… sur des monuments historiques ou à leurs abords ! (Art. 15 – alinéas 7 et 15)
    • qui permet la prorogation des marchés de conception-réalisation. (Art. 20–alinéa 1)
    • qui incite les bailleurs sociaux à créer des filiales de droit privé pour « construire des locaux d’intérêt général ou à usage commercial ou professionnel » et de « réaliser des études urbaines » non soumises aux règles de la commande publique et de la loi MOP, entrant ainsi en concurrence direct avec les prestataires de droit privé (article 28 – alinéas 11, 15, 41, 42, 47, 48 et 54)
    • qui autorise les bailleurs sociaux à déroger à la loi MOP (article 28 – alinéas 89 à 91)
    • qui supprime l’obligation de concours pour les bailleurs sociaux (article 28 – VI)

    Nous avons exprimé notre refus d’être cantonnés à des missions de conception qui se limiteraient au permis de construire, et les étudiants refusent de s’inscrire dans ce nouveau cadre qui les interdira de mettre en pratique ce pour quoi ils sont formés : construire des logements de qualité pour le plus grand nombre.

    Denis Dessus est intervenu au nom de l’Ordre des Architectes qui est garant de l’intérêt public de l’architecture et l’interlocuteur privilégié de la profession vis-à-vis des pouvoirs publics. Il a précisé que l’intégralité des amendements au projet de loi proposés par les architectes ont été rejetés par la commission, et que la loi ELAN n’évoluera pas favorablement pour la profession ni pour la qualité du cadre bâti.

    Denis Dessus a adressé à la tutelle le message suivant :

    « Nous œuvrerons avec tous les architectes et étudiants, toutes les organisations de la profession et les autres acteurs de la société civile. Ce combat ne s’arrêtera pas avec le vote de la loi, nous le poursuivrons pour chaque décret et arrêté. » 

    La Directrice de Cabinet de Madame Nyssen a exprimé son soutien à la profession dont elle est Ministre de tutelle et a exprimé son impuissance à intervenir sur un projet de loi qui ne relève pas de son ministère. Elle a invité la délégation à poursuivre son action en direction du ministère de la cohésion des territoires en charge du logement.

    Et pourtant, avant même d’avoir reçu la délégation, Mme Nyssen annonçait dans la presse la constitution de deux groupes de travail pour « faire évoluer » le métier d’architecte :

    • l’un pour la promotion d’une « architecture de l’habitat de qualité« 
    • l’autre pour renforcer « le désir d’architecture chez tous les citoyens« 

    Ce, au motif que bien que la France soit l’un des pays les plus protecteurs de l’architecture, le nombre des architectes est parmi les plus bas d’Europe et leurs revenus les plus faibles.

    Notre réaction a été vive. Ce « désir d’architecture » date de la stratégie nationale pour l’architecture et était le thème du rapport de Patrick Bloche et de ses 50 propositions élaborées en 2013. La loi LCAP en est issue, et le peu d’avancée pour l’architecture de celle-ci est remis en cause aujourd’hui.

    Supprimer la loi MOP avant d’avoir suscité ce « désir d’architecture » est une hérésie.

    La loi ELAN risque de porter un coup fatal à une profession et un secteur en crise et qui se heurte déjà à de trop nombreux obstacles et freins à la construction de logements. Mais elle aura aussi des effets sur les TPE/PME et les artisans, particulièrement en zone rurale.

    Mezard, en charge du Logement depuis bientôt un an, nous a jusqu’à présent toujours fermé la porte. Nous comptons sur Mme Nyssen pour intervenir auprès du Ministre de la cohésion des territoires pour qu’enfin il nous reçoive et prenne en compte ce que les architectes ont à lui dire.

    Les propos qu’il a tenu dans Batiactu le 17 mai sont inadmissibles et démontrent d’une totale méconnaissance du travail et du rôle des architectes.

    Notre démarche ne doit pas être perçue comme une action corporatiste, car la loi ELAN est une menace pour notre cadre de vie et pour chaque citoyen.

    Manifestation du 17 mai 2018 place du Palais –Royal à l’appel de l’UNSFA, DpA, SFA, SYNAMOME, UNEAP.

    La mobilisation contre la loi ELAN a été importante ce 17 mai, nous appelons à la poursuivre et à vous joindre aux collectifs d’associations de mal-logés et d’étudiants, de syndicats de salariés et d’étudiants en manifestant le 27 mai prochain à 15 h au Métro Varennes.

    Emilie Bartolo présidente de DpA

    Denis Dessus président du CNOA

    Régis Chaumont président de l’UNSFA

    La délégation au ministère

    Le DAL a rejoint le rassemblement en solidarité avec les architectes contre la loI ELAN et a appelé à la manifestation du 27, entendu par les architectes.

    Télécharger le compte-rendu au format PDF.

  • Communiqué sur le logement social et les APL

    La baisse des APL décidée par le gouvernement, compensée par une diminution des loyers supportée par les bailleurs sociaux va impacter sérieusement la production et la maintenance des logements HLM au détriment des locataires comme des millions de mal logés.

    Les architectes et les urbanistes impliqués de longue date dans la conception et la production du logement social ne peuvent être indifférents à une réforme qui porte un coup fatal au logement social en diminuant son financement de 1,7 Milliard par l’article 52 de la loi de finances.

    Comme professionnels ils sont bien placés pour apprécier le rôle qu’a joué le logement social non seulement pour loger la population mais aussi comme champs d’innovation et d’expérimentation pour l’habitat comme pour la ville.

    La défense du logement social est une cause qui mérite d’être défendue par tous les architectes qui se doivent d’être unis avec leurs organisations ordinales, syndicales et associatives pour être audibles dans la mobilisation actuelle et affirmer clairement leur engagement quelles que soient les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur profession.

    C’est pourquoi, fidèle à son engagement pour défendre la commande publique aujourd’hui mise à mal par la diminution du financement du logement social :

    DpA s’adresse à l’Ordre des architectes et à toutes les organisations et associations professionnelles pour définir une déclaration commune dénonçant les attaques contre le logement social et demandant le retrait de l’article 52 de la loi de finance.

    DpA participera à la manifestation du 9 Décembre à 14h30 au Palais-royal à Paris appelée par le collectif « Vive l’APL »

    DpA a répondu favorablement à la pétition qui circule dans la profession, et sera présente à la table ronde du 11 décembre à 19h00 à la SFA 247 rue Saint-Jacques organisée par le journal « Construire ! ».

    Nous invitons nos adhérents, nos élus aux CROAs et nos sympathisants à s’associer à cette mobilisation en signant la pétition et en participant aux manifestations appelées par « Vive l’APL » dans les différentes villes de France.

    Emilie BARTOLO
    Architecte
    Présidente de DpA

archi.dpa@gmail.com
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