Catégorie : HUMEURS

  • DpA soutient les ENSA – Communiqué

    DpA soutient les ENSA – Communiqué

    Le 4 février 2020, plusieurs membres de DpA étaient présents devant le ministère de la Culture pour soutenir les enseignants, personnels administratifs et étudiants des ENSA dans leur mobilisation pour demander plus de moyens.

    Alors que « réformes » après « réformes », le gouvernement s’échine à affaiblir la position des architectes dans l’acte de bâtir (la loi ELAN est le dernier exemple en date), il s’attaque à présent à leur formation en empêchant les étudiants d’étudier sereinement par la baisse des moyens et la diminution des postes d’enseignants et de personnels administratif.

    DpA reste convaincue que sans architectes bien formés et travaillant dans de bonnes conditions, il ne peut pas y avoir d’architecture de qualité.

    C’est pourquoi DpA soutient inconditionnellement le mouvement qui est en cours dans les ENSA, elle appellera à se joindre à d’autres mobilisations et manifestations qui pourraient se dérouler dans les semaines à venir.

    Manifestation des enseignants, personnels administratifs et étudiants des ENSA du 04 février 2020
  • Où sont les archi ? (Réforme des retraites Architectes)

    Où sont les archi ? (Réforme des retraites Architectes)

    Alors que depuis deux mois une mobilisation sans précédent dresse toute les professions concernées et la majorité du pays contre la réforme des retraites du gouvernement qu’en est-il des architectes?

    DpA, dès le début fut attentive au contenu néfaste de cette réforme. Ses animateurs, dans l’attente d’un appel de l’ordre et des syndicats à se mobiliser, ont participé à titre individuel avec les autres professions dont les professions libérales regroupées au sein de « SOS-retraites », aux nombreuses manifestations qui ont rassemblées par centaines de milliers les opposants à cette réforme.

    DpA ayant pris connaissance des positions du président du CNOA exprimées les 11 et 26 décembre 2019 et enfin de l’UNSFA les 9 et 14 janvier 2020 s’est adressée à eux le 14 (voir les courriers joints) mettant en avant les propos de Denis Dessus : « La réforme en l’état se traduirait pour les architectes par des cotisations en nette augmentation et une diminution des pensions… Cet enchérissement brutal de nos cotisations représente un risque majeur pour la pérennité de nos activités et les moins privilégiés d’entre nous seront fragilisés ».

    Et nous écrivions : « Or, on ne peut que constater, se désoler ou s’étonner que les architectes soient absents de ce mouvement de société. N’avons-nous pas autant de bonnes raisons que les autres de défendre notre retraite ? Sommes-nous exonérés de contribuer à cette mobilisation ? Ne serait-il pas de la responsabilité du CNOA d’appeler les architectes et leurs organisations professionnelles à se mobiliser avec les autres professions libérales pour grossir les rangs de l’exigence du retrait de ce projet de loi ? Tout silence ne risquerait-il pas d’être interprété comme un renoncement ?… Quelles seraient les bonnes raisons de tenir les architectes à l’écart de cette mobilisation ? »

    A ce propos, le 10 décembre on pouvait lire dans Chroniques d’architecture un long article sur l’absence des architectes, qui commencé par : « « Tandis que depuis jeudi 5 décembre 2019 la rue sourd d’une hostilité déterminée à l’encontre de la réforme des régimes de retraite, une seule corporation ne semble pourtant que peu opposer de résistance au réformateur. Les architectes seraient-ils plus privilégiés que les privilégiés pour ainsi snober le mécontentement général ? A moins qu’ils n’aient oublié que l’architecture porte le sceau de l’intérêt public ? »

    Mais pour les autres professions, des assemblées générales d’informations et de décisions se sont tenues et ont appelé à faire grève et à manifester, comme chez les avocats fortement mobilisés encore ces jours-ci et à juste titre largement médiatisés.

    Lors de la manifestation du 24 janvier où des étudiants en archi étaient présents, une pancarte interpellait « où sont les archis », oui la question était et reste posée et n’a pas manqué de nous toucher. Fort heureusement les enseignants et les personnels des ENSA ont signés quant à eux à plus de 400 une pétition contre la réforme et se déclaraient grévistes à partir du 17 décembre et de nombreux confrères et consœurs ont sollicité ici et là leur CROA pour connaître la position de la profession sur la réforme exprimant l’inquiétude de la profession et une volonté de résister.

    Dans sa réponse à notre courrier le 26 janvier Denis Dessus écrit: « Depuis le début de la contestation, j’ai demandé aux syndicats d’avoir une position et une action publiques sur ce sujet, et demandé à la CIPAV d’expliquer les enjeux aux confrères. Nous avons d’ailleurs publié les communiqués de l’UNSFA, dont la position était de n’intervenir que via l’UNAPL…Nous approuvons et soutenons l’action forte des avocats qui ont des problématiques similaires mais encore plus aigües car leur caisse de retraite, très bénéficiaire, la CNBF, est une émanation de leur profession… Les avocats sont également plus nombreux et avec de vrais moyens de pression, le blocage des tribunaux.

    L’expérience montre qu’ils sont plus mobilisables que les architectes pour des actions collectives reprises par les médias.

    En conclusion, il faut utiliser les leviers à notre disposition pour avoir un poids suffisant et infléchir le projet. Il faudra également que les professions réglementées utilisent les débats parlementaires pour intervenir. »

    Et l’UNSFA dans son communiqué du 28 janvier (voir pj) « Où en est-on de la réforme des retraites au 28 janvier 2020 ? » conclut :

    « L’Unsfa, comme la majorité des syndicats de professions libérales réunis en sein de l’UNAPL, estime que le gouvernement poursuivra sa réforme, quelle que soit l’ampleur des manifestations.

    Elle a donc fait le fait le choix de dialoguer avec le gouvernement pour obtenir les meilleures garanties pour les architectes, tant par les interventions directes de ses représentants que via l’UNAPL dont elle est membre fondateur.

    Ce dialogue commence à porter ses fruits et c’est ainsi que nous avons obtenu :…

    Néanmoins le projet de loi actuel ne nous satisfait toujours pas. Nous continuons donc à nous mobiliser pour faire évoluer ce projet, et nous vous tiendrons régulièrement informés. »

    Ainsi donc « l’UNSFA estime que le gouvernement poursuivra sa réforme, quelle que soit l’ampleur des manifestations.» auxquelles bien sûr elle n’a pas appelé et « Elle a donc fait le fait le choix de dialoguer avec le gouvernement pour obtenir les meilleures garanties pour les architectes… » puis d’enchainer « Ce dialogue commence à porter ses fruits…» et « Nous continuons donc à nous mobiliser pour faire évoluer ce projet… »

    Allons bon, « faire évoluer un projet » dont le pays demande le RETRAIT. Par ailleurs l’UNSFA pense-t-elle que « ce qu’elle a obtenu » le serait par sa seule « action » de dialogue avec un gouvernement à l’écoute et indépendamment d’un rapport de force créé par la mobilisation de centaines de milliers de manifestants et de grévistes. Cette réforme n’impacterait-elle pas négativement notre profession et nos retraites ? Posons aussi la question, pour que chacun se fasse une opinion pourquoi ne pas avoir expliqué aux architectes toutes les conséquences de la réforme en établissant un tableau comparatif simple des retraites, avant et après la réforme, où chacun comprendrait ce qu’il a perdre où à gagner. Ainsi n’aurions-nous rien à perdre avec cette réforme ?

    Les avocats et d’autres professions libérales étaient, eux, ce 3 février à nouveau en grève et en manifestation à Paris et c’est tout à leur honneur.

    « L’expérience montre qu’ils sont plus mobilisables que les architectes pour des actions collectives… » nous dit Denis Dessus, mais encore faudrait-il que les architectes soient appelés à se mobiliser, aujourd’hui 4 février, c’est par dizaines que se sont rassemblés dans la cour du Palais-Royal à Paris enseignants, personnels et étudiants des ENSA pour réclamer du ministère des moyens et défendre l’enseignement de l’architecture et donc la profession d’architecte, preuve s’il en était besoin qu’ils sont mobilisables.


    Annexes

    Retrouvez dans le document ci-dessous (format pdf) les documents suivants :

    • Lettre de DpA à Denis DESSUS, Président du Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA)
    • Lettre de DpA à Jean-Michel WOULKOFF, Président de l’UNSFA
    • Communiqué de l’UNSFA du 28 janvier 2020 : « Où en est-on de la réforme des retraites au 28 janvier 2020 ? »

    Télécharger les annexes en cliquant ici.

  • Bonne année 2019

    L’association DpA vous souhaite une excellente année 2019 pleine de réussite architecturale !

    Logo-Bonne-année-2019-Taupe.png
  • Comment « Reinventer Paris » au mépris des architectes et de la commande publique ? – COMMUNIQUE DpA

    Alors que la profession se trouve confrontée à une baisse de la commande publique et privée et que les conditions de rémunération des architectes font l’objet d’un dumping unanimement dénoncé en l’absence de tout encadrement légal des honoraires,

    Alors que le code des marchés publics et la loi MOP sont de plus en plus contournés et remis en cause,

    Alors que la privatisation de la maitrise d’ouvrage publique ne fait que se généraliser au travers des contrats globaux et autres PPP et SEMOP et que les offices publics de l’habitat doivent s’en remettre à la promotion privée pour produire du logement social en VEFA,

    Alors que la démarche de la ville de Paris pour « réinventer Paris » aurait pu être l’occasion d’une large consultation publique faisant appel aux architectes qui ont prouvé leur motivation et leur disponibilité à se mobiliser pour les enjeux architecturaux et urbains,

    Alors que les discours sur les stratégies nationales pour l’architecture (SNA) prétendent en vain valoriser la place de l’architecte dans l’acte de construire,

    DpA s’associe à tous ceux qui ont condamné la vaste opération de communication « reinventer Paris » qui a sans vergogne fait travailler des centaines d’équipes d’architectes sans en rémunérer la plupart et qui a ouvertement bafoué la place prépondérante de la maitrise d’ouvrage publique en contournant la loi MOP et le code des marchés publics.

  • REINVENTER PARIS : LE PIEGE DESENCADRE

    De nombreux articles de presse et des réactions d’architectes depuis la promulgation des résultats de la consultation lire

    Une exposition au pavillon de l’Arsenal toujours aussi imbuvable….quelle présentation soignée…lire

    Quelques liens…

    interview Pablo KATZ dans Construire n°23 L’UN DES LAURÉATS DE «RÉINVENTER PARIS »

    Le Canard Enchainé 3 fev 2016 p3: « les chouchous d’Hidalgo gagnent le gros lot » H.L.

    Le Monde 4 fev 2016 p19 « 22 nuances de vert pour la capitale » F.E. & J.P.

    TELERAMA « Reinventer Paris » ou le piège des architectes. Luc Lechatelier  allez sur le blog archi et lire aussi

    L’interview de Catherine Jacquot présidente du CNOA, le bla bla bla…

    Le courrier de l’architecte n°234 3 fev 2016 « Reinventer Paris » Vous reprendrez bien un peu de salade

    Le courrier de l’architecte n° 236 Réinventer Paris, le hasard fait quand même (très) bien les choses, place d’Italie

    et  Réinventer Morland…

    et aussi Réinventer Paris, une cabale contre l’Ordre ?

    Jean-Louis Missika répond à la polémique sur Réinventer Paris …. anguille sous roche LE MONITEUR ?

  • Les architectes en plein blues

    LA NOUVELLE REPUBLIQUE, 11/09/2015

    Un emploi d’architecte sur cinq a disparu en à peine un an.

    La crise économique et la baisse des commandes publiques frappent de plein fouet les agences d’architecture, dont la profession connaît une profonde mutation.

    Les architectes ont le blues. Plus qu’un passage à vide, la profession traverse depuis 2008 une véritable crise, qui s’est encore aggravée ces deux dernières années. A tel point qu’une dizaine d’agences de Poitou-Charentes ont dû mettre la clé sous la porte depuis janvier. Dans la région, comme partout en France, 20 % des emplois ont disparu en à peine un an.

    Uniformisation des villes et des paysages

    Plus grave encore, quatre architectes sur dix vivent désormais en dessous du Smic. « Beaucoup ont même cessé de se rémunérer », s’alarme Benoît Engel, président du Conseil régional de l’ordre des architectes.

    A l’origine du marasme, la baisse des dotations de l’État aux collectivités frappe de plein fouet une profession déjà fragilisée par la crise du bâtiment. « Depuis 2008, on a observé une baisse de 40 % de la commande publique dans la région », assure Benoît Engel, lui-même installé à Niort.

    Résultat : chaque appel d’offres reçoit désormais plus d’une centaine de candidatures, contre une trentaine seulement en temps normal.

    Les difficultés rencontrées par les architectes ne se limitent pas à la France.

    Le dumping se répand

    Face à cette sévère concurrence, certains n’hésitent plus à pratiquer le dumping (baisse artificielle des tarifs), une pratique pourtant réprimée.

    Mais pour Benoît Engel, le malaise est plus profond. « Les médias s’intéressent uniquement aux grands projets, comme la Philarmonie de Paris par Jean Nouvel, ou la Fondation Vuitton par Franck Géhry, déplore-t-il, ça contribue à faire croire que le recours à un architecte est trop cher et trop compliqué, à tort. »

    L’image du métier faussée

    Cette méconnaissance explique en partie que 80 % des nouvelles constructions se passent d’architecte, au profit de grands groupes de BTP. Une particularité française dénoncée par la profession. Pour Christian Dautel, directeur de l’École d’architecture de Nantes, « la faiblesse de la culture architecturale aboutit forcément à l’uniformisation des villes et à la défiguration des paysages ».

    Convaincu que la profession doit se réinventer, cet architecte de formation a fait de son établissement un laboratoire. Les étudiants ont la possibilité de suivre un double cursus en sept ans, mêlant architecture et ingénierie, en partenariat avec l’École centrale de Nantes. « Nous devons les armer pour évoluer dans un monde où le pouvoir de la technique est prédominant », argue le directeur.

    Contrairement aux idées reçues, le recours à un architecte n’est pas réservé aux grandes fortunes.

    Fini le cabinet libéral, place aux agences

    Christian Dautel s’attache également à former de futurs entrepreneurs, à la mode anglo-saxonne. Près de la moitié des architectes ont déjà quitté le vieux modèle du cabinet libéral pour exercer en tant qu’associé. En pleine mutation, le secteur voit émerger des agences réunissant plusieurs dizaines d’architectes, qui proposent une multitude de services périphériques (imagerie, ébénisterie, etc.)

    Et l’optimisme est de mise : malgré ses difficultés, le métier attire plus que jamais. Sur 2.400 candidats au concours d’entrée à Nantes l’an passé, seuls 130 ont été sélectionnés. Il leur reviendra de dessiner l’architecture du futur.

    chiffres clés

    > En 2013, la France comptait 29.831 architectes, dont 532 en région Centre et 447 en Poitou-Charentes.
    > Le revenu net moyen des architectes s’élevait à 33.234 € en 2013. Il était de 41.139 € en 2008.
    > En 2012, le secteur privé représentait 66,6 % des montants de travaux déclarés par les architectes, contre 33,4 % au secteur public.

    > Aller plus loin avec l’ Observatoire de la profession d’architecte 2014. http://www.architectes.org/actualites/observatoire-de-la-profession-2014-une-crise-qui-perdure/

    Chloé Bossard

  • Le seuil de recours à l’architecte, réaction

    Paris, le 19.02.2014,

    A droit constant, nous sommes déjà perdants, et depuis 1977. L’architecture reconnue d’utilité publique, nous avons revendiqué et accepté d’en assumer la charge. Cependant, l’existence du seuil a créé dès le départ l’incompréhension, la méfiance et le désamour. Les français moyens, nos clients (ceux pour lesquels le seuil en CMI a un impact), n’aiment pas l’injustice et le corporatisme. Ils nous le prouvent à en juger le nombre des passages de permis sous la barre des 170m² ! De ce point de vue, en tant qu’architecte, je ressemble de plus en plus à un radar automatique.

    Pour le quidam-particulier-client potentiel toute démarche concernant le seuil sera jugée corporatiste et injuste. Aucun élu ne pourra l’assumer.

    Qu’il est dur de faire naître le désir d’architecture (et d’architecte) dans ces conditions ! Tous les arguments techniques, financiers, esthétiques, etc… seront biaisés.

    Le mal est fait, et le terrain perdu au propre comme au défiguré.

    Nous ne trouverons jamais un élu, en capacité de faire bouger les choses pour pérenniser notre profession ou plutôt la sortir de sa paupérisation, because les solutions sont connues :

    –          Retour à la loi de 77 qui fonde notre action et justifie notre existence, soit un PC = un archi.

    –          Retour au barème de rémunération minimale, dans le public, dans le privé, calqué sur la MIQC(P).

    J’en rajoute une : un bâtiment = un coach architecte, installé dans la durée, seul généraliste, suffisamment technicien et surtout assermenté, saura trouver la bonne porte de sortie (PMR / RT / mises en conformités diverses / traitement d’ensemble / cadre de vie).

    Avec lucidité, j’affirme qu’en dehors de cela, nos revendications sont autant de sparadraps sur un corps professionnel dont il faut accompagner la mutation non la dégénérescence.

    Le monde est plus dur, il nous faut donc l’être aussi, et je ne vois qu’une seule action, non coûteuse, bien plus pédagogique et efficace à entreprendre plutôt que nos bagarres microcosmiques :

    Les architectes retournent leur carte professionnelle à l’Ordre ou à leur syndicat préféré lesquels devront les envoyer par paquets de 1000 au premier ministre.

    Chacun pourra en profiter pour énoncer les raisons de leur geste, ou pas, et rappeler ce que les autres (pavillonneurs, syndics, ou intervenants ponctuels de la construction, anciens ou nouveaux) ne feront jamais à leur place. Les exemples ne manquent pas :

    –          Construire une extension de 20m² pour permettre à un couple retraité de continuer à vivre dans son pavillon démuni de sanitaires en RDC ;

    –          Expliquer non sans difficultés, le danger que pouvait constituer le rachat de Certificat d’Économie d’Énergie à un Maire prêt à céder à un prestataire qui lui proposait des travaux en dépit de toute règle de mise en concurrence, au motif malhonnête qu’un marché de travaux ramené à 0€ n’était pas soumis au Code des Marchés Publics ;

    –          Proposer une vision pluriannuelle à un donneur d’ordre par trop gestionnaire ;

    –          Assister un couple de particulier dans le cadre d’un marché de travaux non respecté ;

    –          Alerter un syndic sur la non-conformité en matière de sécurité incendie concernant des travaux d’entretien / maintenance visant la ventilation de caves ;

    –          Etc.…

    Chacun pourra en profiter pour rappeler le traitement architectural, supplément d’âme, qu’il a pu apporter à telle ou telle opération (que deviendrait le cadre de vie ?).

    Chacun pourra en profiter pour rappeler les entraves réglementaires bien concrètes qu’ils ont rencontrées et qui les ont empêchés de faire aboutir telle ou telle opération (des solutions pour lacroissance…) ;

    Chacun pourra en profiter pour indiquer combien de fois la conclusion des clients que nous n’avons pas eu a été celle de réaliser leur projet sans demander quoi que ce soit (sans moyens pour exercer, aucune utilité).

    Et que pour ces raisons, il y a lieu de dissoudre l’Ordre des Architectes que l’on maintient (sous perfusion) pour se donner bonne figure, mascarade à laquelle les expéditeurs de cartes ne voudront plus participer.

    N.B. : le retour de la carte n’est pas une grève des permis, on peut continuer à turbiner mais le malaise aura été mis à jour, par voie de presse si possible.

    Bises et coup de coude confraternels.

    Archimad.

  • témoignage édifiant et d’actualité

    « Je suis allé quelques heures au salon « Architectes at Work » où il y avait beaucoup d’exposants belges.

    Quand je vois la qualité des matériaux proposés pour la maison individuelle en Belgique, j’ai le constat en direct de la qualité apportée par le fait qu’en Belgique « 1 m² de construction égal  1 architecte »   lire la suite

  • HMO MA NUIT SUR LE TROTTOIR

    A Paris, le 10 septembre dernier, à 3h du matin, il faisait noir. Pour autant, au 144 avenue de Flandre,
    quelques ombres furtives faisaient déjà le pied de grue. En effet, l’ENSA de Paris La Villette chaque année
    propose 50 contrats HMO, pour le dire simplement, à des étudiants ‘extérieurs’. L’initiative mérite d’être
    saluée. Inscriptions le 10 septembre expliquait le formulaire. Des architectes diplômés sont donc venus de
    toute la France, les premiers arrivés à 3h du matin.

    lire la suite HMO ma nuit sur le trottoir 02 10 2013

  • FORMATION – FORMATION suite ….

    – Formation, formation….. c’est un mot utilisé par des personnes incapable d’avoir la volonté de provoquer une ligne politique pour la pérennité de notre profession. (suite…)

  • DPA diffuse la lettre de Adt/Brangier/Waegemann arch. sur les MAPA

    Paris le 23 Novembre 2012

      Monsieur,

     Nous venons de recevoir le courrier nous indiquant que notre offre pour la maîtrise d’œuvre relative à la : Réhabilitation et restructuration [XXX à] Paris, n’est pas retenue et constatons, une nouvelle fois que le montant des honoraires proposés en est la cause.

    Le pourcentage des honoraires que nous avions proposé était de 7,3%, le décompte des points nous conduit à penser que notre concurrent retenu est à 6,39% pour une opération d’un montant de 1 107 000,00€.

    Si la référence au mode de calcul de la loi MOP d’antant, n’a plus cours, nous nous y référons encore parce qu’elle nous a servi longtemps de base de calcul pour définir des montants d’honoraires finalement assez justes, du moins qui nous permettaient de vivre à peu près décemment de notre travail. (suite…)

  • Repas de Noël à l’AG du croaif : dinde ou couleuvres ?

    Suite à l’Assemblée annuelle des architectes d’Ile-de-France organisée le 13 déc par le Croaif et le compte-rendu qui a été établi par son bureau, les adhérents de DpA tiennent à porter à votre connaissance leur propre compte-rendu et  appréciation de cette assemblée.

    Il me reste un mauvais goût dans la bouche depuis l’assemblée du Croaif, comme un goût de couleuvre dure à avaler. (suite…)

  • Contribution de Laurent Meder, architecte du patrimoine, pour l’AG du CROAIF

    Chers consoeurs, chers confrères,

    Je remercie le CROAIF de demander l’avis des architectes sur leur profession et nul confrère ne pourra désormais se lamenter sur son sort dans son coin s’il n’a pas dit ouvertement à l’ordre ce qu’il pense.

    Je présente par avance mes excuses pour toutes les âmes convenues qui n’auront justement rien à répondre à cet appel de prise de position.

    Problématique « sociétale »

    Notre profession, notre contribution au « genius loci » ne sont pas reconnus à leur juste valeur dans notre démocratie en raison d’un déficit culturel de nos clients, des décideurs des politiques et d’un héritage inconscient des désastres environnementaux et architecturaux des trente glorieuses. La meilleure manière de s’en rendre compte est de regarder les zones pavillonnaires, agricoles et de vérifier de pourcentage d’intervention des architectes dans l’acte de construire en France. J’enfonce des portes ouvertes pour la profession mais elles restent à forcer quand on sort de la sphère professionnelle. (suite…)

archi.dpa@gmail.com
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