Étiquette : édito

  • Sans attendre, voter DpA ! – Publication de la feuille DpA #19

    Bandeau Feuille #19 - Sans attendre, Voter DpA !– Télécharger la feuille en cliquant sur le bandeau ci-dessus –

     

    L’édito de la Feuille #19
    pour lire les autres articles
    télécharger la « La Feuille DpA #19 »

     

    Un mot suscite une vague de protestation et inonde les discussions entre confrères Architectes, elle submerge une part des préoccupations des Conseils Régionaux de l’Ordre des Architectes : Le DUMPING !

    Mais quel est ce nouveau mal qui atteint la profession ?
    Le dumping n’est ni plus ni moins que le résultat d’un phénomène plus profond : les Architectes ont de plus en plus de mal à décrocher des contrats, pour tous simplement pouvoir travailler et vivre de leur travail.

    De la solidarité entre confrères il n’est plus question, c’est la compétition déclarée devant tous les appels d’offres, devant toute demande privée. Il s’agit de travailler, et, en accord avec la société actuelle, le critère du choix est le prix.
    Il ne s’agit pas ici de discuter de la viabilité de ce critère prix. Il nous est imposé par une société dite de « consommation » où la mondialisation propose des produits à des prix qui posent d’ailleurs question sur les processus de fabrication… Modèle qui se reporte sur toute prestation, services, prestations intellectuelles…
    Revenons à notre « dumping ». Phénomène qui consiste à proposer un prix inférieur aux concurrents, et oui, nous n’avons plus de confrères, nous avons des concurrents.

    Jusqu’à quel point ce processus est-il tenable ? Faire tourner une structure a un coût, proposer des honoraires qui ne permettent pas de subvenir à ce coût mène inévitablement à l’échec.
    Alors quelle solution autre que de taper sur les doigts des méchants confrères qui essayent de travailler ?
    D’autres professions n’ont pas ce problème : elles ont un barème, qui établit une base viable pour vivre de leur activité.
    Un barème plancher est indispensable à la prise de conscience d’une réalité économique et donc à la survie de notre profession. Nous ne pouvons plus nous permettre de baisser constamment des honoraires qui ne nous permettent plus de vivre de notre métier.

    Nous fournissons un travail qui est souvent abstrait pour la Maîtrise d’Ouvrage.
    Cependant, fournir un « dessin » à un client est un travail et il doit être reconnu comme tel. Eloigné dans l’inconscient collectif d’un produit manufacturé, concret, ce «simple dessin », qui peut paraitre anodin, est en effet le fruit d’une longue réflexion qui synthétise des savoirs et compétences. Il faut le dire.

    Un barème donne une valeur à notre travail. Il est une reconnaissance de notre expertise.
    Alors oui, on rétorque que c’est contraire à la règlementation Européenne qui défend la libre concurrence. Mais la concurrence sur quel critère ?
    Lors des concours, nous voulons défendre le critère qualité architecturale, insertion dans le site, cohérence avec le programme… le critère prix étant alors un élément parmi les autres.

    Pourquoi la « libre concurrence » se ferait-elle sur l’unique argument du coût des honoraires ?
    D’autres pays Européens défendent le barème, plus ils seront nombreux, plus ils se feront entendre !

     

    En OCCITANIE,
    En AuRA,
    En IdF,
    En PACA,
    Votez pour tous les candidats des listes DpA-RÉSISTER !

    Jérôme DARNAULT
    Candidat DpA en Occitanie

    Jérôme DARNAULT - DpA Occitanie - 2tiers

    Plateforme de vote 2017

    Télécharger la « La Feuille DpA #19 »

     

  • Voter DpA, c’est résister ! – Publication de la feuille DpA #18

    Bandeau Feuille #18 - Voter DpA, c'est résister !– Télécharger la feuille en cliquant sur le bandeau ci-dessus –

     

    L’édito de la Feuille #18
    pour lire les autres articles
    télécharger la « La Feuille DpA #18 »

     

    « Je m’adresse à tous les architectes qui ont encore un sens commun et confraternel de notre métier ainsi qu’une éthique déontologique. »

     

    Chers confrères, chères consœurs, en me présentant aux élections du Conseil Régional d’Île de France sur la liste de DpA « Défense profession Architecte », je m’adresse à tous les architectes qui ont encore un sens commun et confraternel de notre métier ainsi qu’une éthique déontologique.

    Le titre d’Architecte DPLG ou HMONP n’est pas un titre de pacotille ou d’opérette.
    C’est un noble métier que nous n’avons pas choisi par hasard et que nous devons faire respecter si les différentes vagues successives d’élus à l’Ordre en ont été incapables.
    Qui serions-nous si nous n’avions pas de convictions et de réflexion face au démantèlement de notre profession ?

    Je me souviens avoir fait de passionnantes études d’architecture englobant de nombreuses disciplines aux dimensions artistiques, scientifiques, historiques, sociales et culturelles.
    Je me souviens avoir engagé tout mon être et mon temps afin d’acquérir le «Diplôme d’Etat DPLG » dans une Ecole Publique.

    Mais aujourd’hui, je me demande à quoi sert ce Diplôme d’Architecture si chèrement conquis et je me sens véritablement trahi.
    Les formations sont devenues obligatoires pour les architectes et si nous ne nous formons pas, nous risquons la radiation ?
    Mais quel est donc cette nouvelle injustice ? Car dans le même temps n’importe qui peut s’improviser « constructeur », sans aucun diplôme, aucun suivi et peut construire jusqu’à 150 m2.
    Si nous devons nous former de manière si draconienne alors que nous avons déjà un diplôme d’Etat, que nous supportons des responsabilités et des charges énormes, nous demandons en retour l’abandon et la réécriture de la loi permettant à n’importe qui d’avoir le droit de construire sans architecte jusqu’à 150 m2.
    Nous demandons la revalorisation de notre diplôme chèrement gagné et de notre métier pour que seuls les architectes diplômés et suivant des formations obligatoires puissent construire en France.

    Nous avons, pour la plupart, été diplômés par des Universités Publiques d’Architectures dites « Unités Pédagogiques d’Architecture ».
    Mais aujourd’hui force est de constater que le métier d’Architecte devient un métier élitiste que bientôt seuls les plus riches pourront exercer lorsque l’on fait les comptes.
    Nous ne sommes pas contre les Formations et nous les souhaitons même…

    En revanche, les tarifs prohibitifs des formations représentent un véritable obstacle et un traitement élitiste par l’argent. Nous ne pouvons l’accepter.
    Je constate aussi que des sociétés privées qui fournissent les logiciels informatiques font de plus en plus la loi dans notre métier et pourront à terme nous empêcher de travailler si nous ne possédons pas la dernière mise à jour qu’on veut maintenant nous forcer à louer.

    Quel chef d’entreprise, car l’architecte est aussi un chef d’entreprise, peut décemment accepter qu’on lui mette le couteau sous la gorge sans réagir ?
    Quand allons-nous nous fédérer pour combattre et contrer cela afin de dicter nos propres conditions et changer ces règles du jeu unilatérales afin que que nous cessions d’être pris pour des vaches à lait ?

    Notre métier est devenu un métier « d’intermittents du spectacle » mais sans les avantages. En ce qui concerne les cotisations sociales écrasantes qui nous sont sans cesse réclamées, nous devons nous fédérer pour faire poids face à la CIPAV et au RSI par exemple.
    De même, nous réclamons un retour à des barèmes pour mettre fin à cette foire d’empoigne, à ce dumping anxiogène dans lequel les Maîtres d’Ouvrage ne se retrouvent plus car la déréglementation est source de désordre et d’incompréhension générale.

    Je me souviens être allé à une réunion au Conseil Régional de l’Ordre des Architectes en Ile-de-France au Couvent des Récollets dont les débats étaient menés par des membres de « Mouvement ».
    Lorsque j’ai évoqué le fait que j’avais des amis Architectes qui n’arrivaient pas à se faire payer et à vivre correctement de notre métier car il n’y avait plus de barèmes de références ; au lieu de saisir la détresse de ces confrères, il m’a été répondu sérieusement : « Change d’amis »…
    Réponse ironique et nauséabonde.

    On trouve des agences d’architecture de toutes tailles. Mais qui a le droit d’estimer si tel ou tel architecte pourra travailler et l’autre non ? Les petites agences sont aussi utiles que les grosses agences pour une société civile équilibrée.
    Il faut stopper l’infantilisation des architectes et le démantèlement programmé de notre profession.

    Notre métier connaît une véritable détresse et je cite une consœur architecte qui m’écrivait:

    « Je trouve cela terriblement cruel que l’ordre années après années publie les chiffres de la profession où il est indiqué qu’au moins 1/3 de la profession est laissé pour compte (diagramme des rémunérations) sans même un commentaire à ce sujet, ni une action à envisager, comme si ce tiers de la profession soit 10000 personnes était des looser, des incapables et ne mériteraient pas la moindre réflexion particulière à leur égard pour essayer de faire s’inverser ces courbes ».

    Pour toutes ces raisons non exhaustives, je me retrouve dans la liste de DpA, « Défense profession Architecte ». Donc si vous souhaitez être mieux défendus, votez DpA !

    En AURA,
    En IDF,
    En OCCITANIE,
    En PACA,
    Votez pour tous les candidats des listes DpA-RÉSISTER !

    Jean-Paul BARNAUD
    Candidat DpA en Ile-de-France

    2017 - DpA IdF - Portrait Candidat - 2 tiers - BARNAUD Jean-Paul - 2

    Plateforme de vote 2017

    Télécharger la « La Feuille DpA #18 »

     

  • Résister ! Votez ! – Publication de la Feuille DpA #16

    Résister ! Votez ! – Publication de la Feuille DpA #16

    Image Bandeau – DpA – La Feuille #16– Télécharger la feuille en cliquant sur le bandeau ci-dessus –

     

    L’édito de la Feuille #16
    pour lire les autres articles
    télécharger la « La Feuille DpA #16 »

     

    Résister ! Votez ! 

    Pour la troisième fois depuis que DpA existe, ses candidats se présentent à vos suffrages pour l’élection des CROA Ile-de-France et pour la deuxième fois en Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et PACA.

    En 2013, vous avez élu une quarantaine d’architectes sur notre profession de foi, et aujourd’hui plus qu’hier la profession doit se grouper pour résister face à la dégradation des conditions d’exercices des confrères qui ne peut que nuire à la qualité de notre cadre bâti et de nos territoires. Car il ne saurait y avoir de qualité architecturale sans architectes.

    Pour lutter contre la baisse des honoraires, l’ubérisation de notre profession, la privatisation de la fabrication de nos Villes et nos logements sociaux l’Ordre a une responsabilité et ne peut pas se contenter de constater ce phénomène prétendument inéluctable.

    Depuis toujours DpA porte ces positions au sein des institutions et en dehors aussi, méthodiquement et sans relâche pour défendre :

    • l’indépendance de l’architecte vis-à-vis de l’entreprise, des promoteurs et des groupes financiers,
    • le recours obligatoire à l’Architecte pour tout permis de construire,
    • un barème plancher,
    • un diplôme unique d’architecte en intégrant la HMO au cursus.

    Cette dernière position a d’ailleurs fini par faire consensus auprès de nombreuses organisations professionnelles. Nous étions bien seuls il y a 10 ans, DpA se félicite de ce nouvel état de fait.

    Nous devons poursuivre nos efforts ils ne sont pas vains, rien n’est inéluctable. Vous avez le pouvoir de faire élire des conseillers qui porteront une parole sans concession et agiront au sein des conseils régionaux, et pèseront sur le Conseil National de l’Ordre des Architectes.

    Télécharger la « La Feuille DpA #16 »

     

archi.dpa@gmail.com
LinkedIn
Share