Étiquette : Élections-2017

  • Présentation de Valérie GARNIER et Olivier de CERTEAU – ÉLECTIONS DU CNOA 2017

    DpA , c’est une association
    Ce sont aussi des candidates et des candidats pour faire bouger le Conseil National de l’Ordre des Architecte.

    INTERVIEWS

    Valérie GARNIER

    50 ans

    Elle a commencé ses études à l’ENSA de Lyon, pour les terminer en Angleterre. Elle est diplômée de Manchester Metropolitan University depuis 1993. Après 7 ans passés en Jamaïque comme salariée, elle créée sa propre agence unipersonnelle en 2000.
    Elle est conseillère régionale depuis 2013 puis vice-présidente depuis 2016 du CROA Languedoc-Roussillon, puis secrétaire générale adjointe depuis 2017 du nouveau CROA Occitanie.

    Elle est membre de DpA depuis 2012

    « J’ai adhéré à l’association DpA.

    Lorsque j’ai commencé à recevoir les premiers communiqués, les points qui étaient soulevés dans ces communiqués, les revendications qui étaient présentées, notamment la disparition du seuil, et la mise en place de barèmes planchers, me semblaient une évidence pour notre profession.

    En arrivant au CROA LR, j’ai pu appréhender, avec beaucoup plus de lisibilité, l’ampleur des difficultés auxquelles notre profession était confrontée. Et comprendre, avec plus de nuances, le rôle de notre institution, et son impérative nécessité quant à la protection de notre titre, et au combat à mener pour que chaque architecte en exercice puisse vivre décemment de son travail.
    Je suis plus que jamais convaincue que les thèmes fondamentaux portés par DpA sont essentiels et que, pour pouvoir avoir un écho à l’échelle des autres institutions et de l’Etat, cette vision politique doit être défendue et portée par le Conseil National.

    Concrètement, à l’échelle européenne, l’Allemagne nous prouve que la mise en place de barèmes est possible; la généralisation d’OAB et des critères de prix dans les MAPA nous prouvent que cette mise en place des barèmes planchers est devenue indispensable.

    Concernant le seuil, la loi LCAP nous a récemment laissé entrevoir qu’avec une vraie volonté politique, et une mobilisation forte, les limites peuvent être repoussées: seuil à 150m² et, surtout, recours obligatoire à l’architecte lors de l’élaboration du PAPE pour les permis d’aménager supérieurs à 2500 m².

    Les autres sujets sur lesquels je souhaite que nous puissions mettre en place des actions et mener un travail de réflexion concernent : « la maîtrise d’œuvre en interne » des collectivités locales, le plus souvent au mépris de la loi MOP et cela même au sein de grandes métropoles, la mise en place d’un groupe représentant les intérêts du Conseil de l’Ordre National des Architectes à l’Assemblée Nationale. »

     


     

    Olivier de CERTEAU

    72 ans

    Il a connu l’ENSBA située quai Malaquais avant sa dissolution, et fait partie de l’atelier de Jean Bossu, élève de Le Corbusier.
    Il est diplômé depuis 1973 de l’ENSA de Paris La Villette et inscrit au tableau depuis 1981.
    Il a exercé en libéral puis est devenu gérant de la SARL ODC architectes depuis 2007.
    Il fait également partie du comité de rédaction de la revue « Construire ».
    Il a été conseiller régional du CROA Ile-de-France de 2010 à 2017.

    Il est membre de DpA depuis 2010.

    « Je me présente au sein d’une liste marquée par une grande diversité, que ce soit du point de vue intergénérationnel que du point de vue des Régions, une liste qui entend aborder et traiter les problèmes qui intéressent les architectes d’un point de vue différent de celui des autres listes, et c’est sur cet aspect que je voudrais insister. Au cours de cette campagne, des questions récurrentes nous ont été posées par les CROAs qui nous ont reçus. Avec un point commun, d’être abordées de façon qui me semble très technique, comme les relations entre le Conseil National et les Régions. Evidemment, la démocratie doit régner et la conférence des régions n’est pas une chambre d’enregistrement et a un rôle à jouer, mais le point d’achoppement fondamental n’est-il pas celui de l’orientation générale de l’action que veut se fixer l’Ordre dans sa globalité, Conseil National et représentants des Régions ensemble ? De même pour les Maisons de l’Architecture : que veut-on y faire, d’abord pour les architectes puis pour le public. C’est un débat.

    Mais prenons les grands sujets de société, et en premier lieu celui qui occupe l’actualité aujourd’hui : le projet de loi pour le logement. On nous demande « quelles actions pour que le nombre de mises en construction de logements sociaux ne baisse pas ? ». Un Maître d’Ouvrage institutionnel organise ces jours-ci une réunion d’information largement ouverte sur les conséquences désastreuses de l’application de l’article 52 du projet de loi, s’il était voté. Dès l’annonce de la baisse des APL et de la compensation gigantesque demandée aux bailleurs sociaux, l’USH (Union Sociale de l’Habitat), avec le mouvement HLM, soutenu par nombre d’institutions et associations, est descendu dans la rue. Je pense que DpA va participer à ce mouvement. Pourquoi ? Parce que je pense que, si on veut que les mises en construction de logements sociaux ne baissent pas, cela ne dépend pas des architectes mais de la capacité de la mobilisation générale du mouvement HLM à faire sauter le verrou de l’article 52. Voilà pourquoi les architectes doivent être aux côtés des bailleurs sociaux dans cette lutte.

    MAPA : « Malgré l’usage de plusieurs critères, cette procédure entraîne les architectes dans une course aux honoraires les plus bas. Comment envisagez-vous d’aborder cette problématique ? » Certes des mesures immédiates doivent être prises, qui avaient été réclamées par Jacques CABANIEU, le père de la loi MOP : il s’agit de la remise de prestations rémunérées, orientant le choix sur un projet, une idée, à l’exclusion des honoraires. Mais, globalement, doit-on continuer à s’abreuver de discours moralisateurs sur la nécessité de convaincre les Maîtres d’Ouvrages de ne pas céder à la tentation du prix bas… quand on sait que ces Maîtres d’Ouvrages n’ont pas le choix… Pourquoi ne pas revenir au système simple dont tout le monde, y compris le gouvernement, s’est satisfait pendant dix ans : le barème « indicatif » de la MIQCP qui n’était pas si indicatif que ça et s’appliquait très bien.

    Marché du particulier : « Les contrats rédigés par l’Ordre ne sont pas toujours adaptés aux petites opérations. Quels outils souhaitez-vous donner aux architectes pour développer ce marché ? » Certes, il y a sûrement quelque chose à négocier avec la MAF au sujet du contrat AMI (Assurance Maison Individuelle). Des incitations fiscales à recourir à un architecte ne sont pas à négliger. Cependant, la seule véritable solution ne réside-t-elle pas dans l’abaissement du seuil que toute la profession réclame depuis des lustres ?

    Le rôle de représentant des Architectes auprès des pouvoirs publics confère à l’Ordre une responsabilité particulière. Est-il une simple courroie de transmission des pouvoirs publics, ou doit-il apprécier les mesures imposées aux Architectes à l’aune des intérêts de la profession qui recoupent ceux de la population ? Une manifestation nationale contre la loi Logement est prévue le 9 décembre prochain : n’y a-t-il pas urgence à ce que l’Ordre mobilise la profession auprès des Maîtres d’Ouvrages publics ce jour là? C’est pourquoi, il nous paraît utile que des conseillers DpA soient élus à l’Ordre National pour faire entendre notre voix. C’est le sens de notre candidature.  »

  • Présentation de Christian COMBES et Isabelle DIEU – ÉLECTIONS DU CNOA 2017

    DpA , c’est une association
    Ce sont aussi des candidates et des candidats pour faire bouger le Conseil National de l’Ordre des Architecte.

    INTERVIEWS

    Christian COMBES

    56 ans

    Il est diplômé de l’ENSA de Montpellier et architecte DPLG depuis 1989.
    Il crée l’agence ARCHIVOLT en 1994. Formé à la qualité environnementale et au développement durable, il développe une activité d’aide à la maitrise d’ouvrage dans ces domaines depuis 2001.
    Il a été conseiller régional du CROA Languedoc Roussillon depuis 2013 puis vice-président du nouveau CROA Occitanie depuis 2017.

    Il est membre de DpA depuis 2013.


    « Jeune diplômé, j’adhère à l’association Architectes Sans Frontières, et réalise plusieurs missions à Mostar durant le conflit serbo-croate. Par la suite, je m’engage dans l’ONG des Architectes de l’Urgence ou j’interviens en tant que volontaire au Bangladesh et au Sri Lanka. Je suis membre du Conseil d’Admiration de l’ONG.

    En 2013, je suis élu au CROA Languedoc Roussillon sous la bannière DpA. Les deux axes de travail qui me motivent particulièrement dans ma fonction d’élu ordinal sont :

    • La suppression des seuils en deçà desquels l’architecte n’est qu’optionnel. Je suis convaincu que le combat pour leur abolition est essentiel. Non seulement les quelques 20 millions de m² qui sortent de terre chaque année sans l’intervention d’architecte défigurent honteusement nos territoires, mais ils représentent un chiffre d’affaire suffisant pour permettre à nombre d’entre nous de vivre correctement de notre travail, car il n’y a aucune honte à demander à vivre décemment de notre métier !
    • L’instauration d’un barème plancher d’honoraires. Dramatiquement orientées à la baisse, nos rémunérations nous conduisent à des pratiques anti-confraternelles et suicidaires. Nous devons réclamer une juste rétribution de notre travail. A l’instar des propositions faites aux agriculteurs pour définir un coût de revient respectueux des hommes et des pratiques, exigeons de notre tutelle la même considération.

    L’Ordre des Architectes doit d’abord être au service des architectes. C’est notre outil, doté de moyens conséquents, issus exclusivement de nos cotisations. La qualité architecturale ne peut se réaliser sans architectes. Elu au CNOA, je m’efforcerai, avec les autres candidats DpA, de créer un rapport de force favorable aux architectes afin de négocier avec les pouvoirs publics la suppression des seuils et la mise en place d’un barème d’honoraires. »

     


     

    Isabelle DIEU

    47 ans

    Elle est diplômée de l’ENSA de Grenoble et architecte DPLG depuis 1999.
    Architecte libérale puis associée, elle exerce en SARL à l’atelier ASA IDARCH.
    Elle s’intéresse à l’architecture intérieure et extérieure car elle conçoit le métier à l’ancienne, et s’est spécialisée dans l’architecture de montagne.
    Elle est conseillère régionale du nouveau CROA Auvergne – Rhône Alpes depuis 2017.

    Elle est membre de DpA depuis 2016.

    « En tant qu’architecte DPLG, installée à Megève depuis 1999, et exerçant principalement dans le secteur de montagne, dans le secteur privatif, je n’ai pu constater qu’une dégradation de mon exercice libéral.

    N’ayant pas un caractère attentiste, en juillet 2017, j’ai rejoint et j’ai été élue sur la liste DpA lors des élections du CROA Auvergne Rhône Alpes.

    DpA, depuis sa création, a toujours su se montrer soucieuse de l’exercice de la profession des plus petites agences qui correspond à 80 % du mode d’exercice national.

    DpA est un mouvement qui a les pieds sur terre et qui agit pour lutter contre la baisse des honoraires, l’ubérisation de notre profession, la privatisation de la fabrication de nos Villes et de nos logements sociaux. L’Ordre a une responsabilité et ne peut pas se contenter de constater, simplement, tristement, ce phénomène qui, pour certains, semblerait inéluctable.

    Je souhaite donc agir au sein du Conseil National de l’Ordre des Architectes pour poursuivre les efforts qui sont mis en place à travers les différents CROA. »

  • Présentation de Bénédicte ARRAGON et Pierre ALBERTSON – ÉLECTIONS DU CNOA 2017

    DpA , c’est une association
    Ce sont aussi des candidates et des candidats pour faire bouger le Conseil National de l’Ordre des Architecte.

    INTERVIEWS

    Bénédicte ARRAGON

    39 ans

    Elle est diplômée de l’ENSA de Toulouse et architecte DPLG depuis 2005.
    Architecte libérale, elle est co-gérante d’une SARL.
    Elle est administratrice du CAUE 48 et adhérente de la Maison de l’Architecture de Languedoc Roussillon depuis 2013.
    Elle est conseillère régionale du CROA Languedoc Roussillon depuis 2013 puis du nouveau CROA Occitanie depuis 2017.

    Elle est membre de DpA depuis 2013.


    « Installée dans un petit village de Lozère, mon activité s’oriente essentiellement autour de projets de marchés privés.

    Depuis 2014, je suis adjointe à l’urbanisme et à l’architecture de ma commune où j’essaye de faire connaitre mon métier; de proposer une vision globale du cadre de vie ; de défendre l’application de la commande publique et surtout j’apprends à me rendre indispensable.

    En 2013, je suis élue au CROA Languedoc Roussillon où je travaille principalement au sein de la commission « marchés ».

    Aujourd’hui, il faut renforcer notre présence auprès de nos décideurs pour modifier des comportements qui contribuent à la « paupérisation » de notre profession. Faire le choix de la qualité architecturale et non du prix !

    C’est ce défi que je souhaite porter à l’échelle nationale.  »

     


     

    Pierre ALBERTSON

    63 ans

    Il est diplômé de l’ENSA de Bretagne et architecte HMONP depuis 2013.
    Il aurait dû être architecte DPLG issu de l’ENSA de Paris Malaquais ex UP4, mais, son activité salariée en Bretagne et à Paris l’oblige à repousser sa soutenance pendant plus de 30 ans.
    Il est conseiller régional du CROA Bretagne depuis 2013 et du nouveau CROA Bretagne depuis 2017.

    Il est membre de DpA depuis 2013.

    « Toute une vie à vouloir servir l’architecture au mieux de mes moyens, pour le mauvais élève du système : mon engagement dans DpA, cette association loi 1901, composée d’individus libres et généreux, sincères et motivés, créatifs et utopistes, était une évidence.

    Notre profession est structurée et encadrée par notre Ordre qui garantit l’excellence des professionnels qui y sont inscrits. Force est de constater qu’un engagement désintéressé et sincère de ses élus, face au poids des pratiques institutionnelles, ne suffit pas à les faire évoluer suffisamment. Je souhaite, par notre créativité, que chaque élément de cette pyramide retrouve sa juste place et son légitime pouvoir de proposition. Toute cette bonne volonté doit être placée au service de notre profession.

    Les Conseils Régionaux sont les témoins de l’évolution de notre profession, et donc, les plus à même d’analyser et de témoigner, de proposer et de construire, chacun dans son territoire. Il est indispensable que le travail, fait à la base, puisse être relayé et appuyé au niveau national en améliorant la communication et l’écoute dans le cadre de la conférence des régions, dont l’importance et l’utilité sont essentielles. Le rôle du Conseil National est donc bien de s’approprier les thématiques dégagées par la conférence des régions. Tous les élus que nous sommes sont là pour servir une cause unique loin des chapelles, tendance « intérêts personnels », mais au contraire, pour l’intérêt général d’une profession qui, de l’avis unanime, pourrait se porter beaucoup mieux.

    L’architecte est un individu à l’exercice souvent solitaire, mais par son métier, il est créatif, novateur, rigoureux et c’est ce qu’il nous faut, nous tous élus, pour trouver de nouvelles voies. »

  • Présentation de Raphaëlle SEGOND et d’Alexandre SLUSARSKI – ÉLECTIONS DU CNOA 2017

    DpA , c’est une association
    Ce sont aussi des candidates et des candidats pour faire bouger le Conseil National de l’Ordre des Architecte.

    INTERVIEWS

    Raphaëlle SEGOND

    51 ans

    Elle est diplômée de l’ENSA de Marseille et architecte DPLG depuis 1989.
    Après avoir été chargée de projet, elle crée sa propre agence et exerce en libéral depuis 2000 à Marseille.
    Elle est maitre assistante associée à l’ENSA de Marseille depuis 2007, et architecte conseil du CAUE des Bouches du Rhône depuis 2009.
    Elle est élue au nouveau CROA de Provence – Alpes Côte d’Azur depuis 2017 comme vice-présidente.


    « J’ai crée mon agence en 2000, à l’occasion de deux concours gagnés en co-traitance avec un architecte provençal de grande notoriété. Je signe, par la suite, des réalisations radicales en béton brut, maisons et équipements très ancrés dans le paysage, et m’implique parallèlement dans des études et conseils pour la reconversion de friches et l’aménagement urbain.

    Les réalisations de l’agence sont l’aboutissement de longues histoires dans lesquelles chacun doit pouvoir s’exprimer, c’est ce que cherche l’architecte, avec la complicité de bons artisans et de bons ingénieurs, capables de produire une architecture « sur mesure ». J’ai développé, pendant huit ans, à l’Ecole d’architecture de Marseille, un enseignement du projet à partir des contraintes et des conditions de la mise en œuvre (financement, structure, normes, programme…), considérant que les architectes doivent être force de proposition dans tous les domaines.Depuis septembre 2014, je poursuis cet engagement dans l’organisation et la participation à des évènements, (colloques, tables rondes, etc.) et à la mise en place d’un réseau de savoir-faire autour de l’architecture et le conseil aux communes dans le cadre du CAUE 13.

    Fraîchement élue conseillère de l’Ordre des Architectes de la région Provence – Alpes Côte d’Azur j’ai la ferme intention de mettre en valeur tous les savoir-faire qui permettent aux œuvres architecturales d’exister, pour ancrer notre métier dans une pratique collaborative, de soutenir les nouvelles pratiques de notre métier qui offrent d’autres opportunités d’expression, de mettre en place des outils qui permettent aux femmes et aux jeunes de travailler dans les mêmes conditions que les autres, et l’ambition de faire émerger de nouveaux marchés pour que les architectes aient tous du bon boulot.

    C’est dans cet esprit d’ouverture aux autres, de partage des connaissances et des savoir-faire, mais également de pragmatisme que je me suis engagée dans la liste DPA. »

     


     

    Alexandre SLUSARSKI

    41 ans

    Il est diplômé de l’ENSA de Lille et architecte DPLG depuis 2006.
    Architecte libéral depuis 2006, il exerce en EIRL au Studio ASA agence péri- urbaine située à Montigny en Ostrevent.
    Il est conseiller régional du CROA Nord – Pas de Calais depuis 2013 et secrétaire général adjoint du nouveau CROA Hauts de France depuis 2017.

    Il est membre de DpA depuis 2012.

    « Attaché à la liberté d’entreprendre, c’est donc par conviction que j’ai adhéré au projet de militer pour une juste prise en compte de la valeur du travail de l’architecte.

    Je souhaite aujourd’hui continuer à porter la question du respect de l’indépendance de l’architecte auprès des pouvoirs publics, et installer la revendication d’un barème d’honoraire durablement dans le débat.
    L’ordre doit prendre ses responsabilités sur ces sujets et s’obliger à être moteur dans la réhabilitation de la place de l’architecte dans la maîtrise d’œuvre publique et privée. C’est, à mon sens, un devoir aussi légitime que celui d’accompagner l’évolution des pratiques.

    Notre diversité est une richesse que nous ne pouvons pas réduire à une simple compétence qu’il serait possible de marchander, sans en perdre ce qui en produit l’intérêt public. Il est important de persister à réaffirmer que l’architecte, figure indépendante du secteur, est l’outil le plus apte à produire de la « qualité architecturale ».

    Je souhaite donc agir au sein du Conseil National de l’Ordre des Architectes pour renforcer ce formidable outil, et le défendre au travers des orientations de la liste DpA. »

  • Présentation de Marie-Laure SCHNEIDER et de François PEYRE – ÉLECTIONS DU CNOA 2017

    DpA , c’est une association
    Ce sont aussi des candidates et des candidats pour faire bouger le Conseil National de l’Ordre des Architecte.

    INTERVIEWS

    Marie-Laure SCHNEIDER

    62 ans

    Elle est diplômée de l’ENSA de Strasbourg et architecte DPLG depuis 1980.
    Elle devient gérante de l’atelier SCHNEIDER- RUNDSTADLER et associés depuis sa création en 1981 et s’investit dans de multiples activités associatives et syndicales pour porter les valeurs qu’elle défend.
    Elle est secrétaire du CROA Franche Comté de 2007 à 2008, puis vice-présidente déléguée à la formation de 2010 à 2013. Réélue, elle en est trésorière de 2013 à 2017 et responsable de la commission CSE.

    Elle est membre de DpA depuis 2017.


    « L’ARCHITECTURE EST EN DANGER.

    La situation catastrophique des architectes français tient à la désagrégation de la valeur Architecture dans notre société. Dans un monde ou les valeurs sociales et culturelles sont laminées par le pouvoir de l’argent, le domaine de la construction, compte tenu du chiffre d’affaire qu’il représente, est devenu le terrain de chasse des grandes entreprises, des marchands de maisons individuelles ou encore de groupes de pression qui trouvent leur intérêt à multiplier les normes au service des industriels qui les initient.

    L’État, quant à lui se satisfait, de la présence de quelques stars pour affirmer qu’il a bien une politique architecturale. La réalité est que son manque d’ambition pour l’architecture se traduit en chiffres : sur les 128 milliards d’euros de chiffre d’affaire du bâtiment, 54 milliards seulement concernent les architectes ! Pas étonnant que la France soit l’avant dernier pays d’Europe quant au nombre d’architectes par habitant.

    C’est par et seulement par la défense de l’Architecture, valeur sociale et culturelle, que les architectes seront reconnus. La qualité de l’enseignement de l’Architecture, les conditions de son exercice, la reconnaissance de sa valeur pour tous, sont les combats que les architectes, eux- mêmes, doivent porter faute de quoi l’Architecture disparaitra ! »

     


     

    François PEYRE

    54 ans

    Il est diplômé de l’ENSA de Paris – La Villette et architecte DPLG depuis 1991. Il est diplômé de Chaillot depuis 1993.
    Il est architecte associé en SELARL depuis 1997 dans l’atelier ARCHIPAT.
    Vice président de l’association des Architectes du Patrimoine de 1994 à 1998, il devient vice- président fondateur du syndicat Architecture et Patrimoine : le SYN-PA.
    Il est élu conseiller régional du CROA Bourgogne de 1998 à 2001, puis vice- président de 2004 à 2010, puis président de 2013 à 2017.

    « J’ai participé à toutes les réunions nationales et conférences de Régions consacrées en grande partie à la fusion des conseils régionaux et à l’organisation de l’institution ordinale. Pour :

    1. Rappeler que « la création architecturale étant d’intérêt public et l’architecture expression de la Culture », il est nécessaire et légitime d’obtenir un statut d’exception culturelle nous sortant d’un système unique marchand de libre concurrence délétère pour la qualité architecturale.
    Dans cette vision la nécessité d’un barème ou au moins d’un seuil minimal de rémunération est impératif, de même qu’un taux réduit de TVA (les exemples du prix du livre, des quotas en matière de cinéma ou de musique, ou de la toute récente exception agricole accordée par les instances européennes montrent que cela est possible).

    2. Mettre réellement en œuvre le rééquilibrage territorial de l’institution en terme d’enseignement (une école d’architecture ou un lieu en tenant lieu dans chaque région) pour forcer au débat architectural et urbain et renouveler la profession équitablement (les régions Centre et Bourgogne-Franche-Comté, orphelines d’écoles sont celles où ce trouvent le plus faible niveau de rémunération, le plus faible taux d’architecte/habitant et la population d’architectes la plus âgée…). Le rééquilibrage territorial doit également concerner l’institution par une dotation régionale réellement adaptée aux besoins avec un socle minimum (2 permanents et un juriste hors DOM TOM).

    3. Réintégrer l’actuelle HMOMP dans le circuit des études de base remis à 6 ans pour assurer la reconnaissance du diplôme à haut niveau, la réintégration du monde professionnel dans le cursus et permettre une filière de professionnalisation intégrée et/ou une filière de type doctorale.

    4. Refonder le fonctionnement de l’institution par un réel équilibre CNOA/CROAs avec des choix politiques et budgétaires partagés en ce qui concerne l’institution global et définir les prérogatives du CNOA en matière de gestion et de décision en dehors du champ propre qui lui revient.

    5. Intégrer les dispositions législatives relatives au champ particulier de la maîtrise d’œuvre sur les Monuments Historiques classés pour les harmoniser avec les lois sur l’architecture et MOP. »

  • Présentation de Stéphanie GIRARDOT et de Jacques HESTERS – ÉLECTIONS DU CNOA 2017

    DpA , c’est une association
    Ce sont aussi des candidates et des candidats pour faire bouger le Conseil National de l’Ordre des Architecte.

    INTERVIEWS

    Stéphanie GIRARDOT

    43 ans

    Elle est diplômée de l’ENSA de Montpellier et architecte DPLG depuis 1999.
    Elle est chargée d’opération junior en 2000 pour une SEM locale, puis architecte conseil au CAUE de La Réunion depuis 2007.
    Elle est conseillère régionale du CROA La Réunion depuis 2013 et devient trésorière de 2015 à 2017 lui permettant d’être membre de la commission nationale des finances de l’Ordre.

    Elle est membre de DpA depuis 2013.


    « Diplômée de l’école d’Architecture de Montpellier en 1999, j’ai bénéficié, pour les deux premières années, de la présence de l’antenne de l’école de Montpellier à la Réunion. Plus sensible aux projets d’intérêts généraux et à la préservation du patrimoine, j’ai réalisé mon TPFE sur la mise en place d’une première OPAH au centre ville de Saint Denis, capitale de la Réunion.

    En 2000, cet intérêt me permet de répondre à un appel à candidature de la SEM locale, et d’être retenue en tant que chargée d’opération junior en charge de l’OPAH de Saint Denis. J’ai ainsi l’opportunité de participer, pendant 6 ans, au suivi du volet d’opérations gérées au sein du service d’aménagement de la SEM, et de bénéficier de la formation professionnelle de chargée d’opération.

    Mes aspirations étant cependant de me rapprocher de ma formation initiale d’architecte, je rejoins en 2007 l’équipe du CAUE de la Réunion. C’est une nouvelle époque pour le CAUE, qui étoffe ses missions de sensibilisation du grand public, en renforçant le lien direct avec la profession (réseau professionnel, formation, atelier – débat, etc.).

    A titre ordinal, j’ai été élue en 2013 en me présentant, avec deux consœurs, sur la première liste DpA de la Réunion. J’ai assumé la fonction de Trésorière sur la période 2015-2017 et participé aux commissions de finance au national. Au sein du CROA, je me suis plus particulièrement positionnée sur les questions juridiques notamment en lien avec les conciliations.

    Personnellement investie depuis 2 ans sur la problématique particulière de la nécessité de la présence d’un Ordre à Mayotte, je porte un regard plus critique sur le sens de ce que nous devons entreprendre en tant qu’architecte dans l’ensemble des institutions où nous représentons la profession. Quel sens par rapport à nos pratiques ? Quel sens par rapport à nos territoires ? »

     


     

    Jacques HESTERS

    62 ans

    Il est diplômé de l’ENSA de Versailles ex UP3 et architecte DPLG depuis 1981.
    Architecte libéral, il est associé dans l’agence HESTERS-OYON architectes et remporte les AJA en 1983. Enseignant « visiting » à l’ESA de 2002 à 2004.
    Il est conseiller régional du CROA Ile-de-France de 2010 à 2017 et membre des commissions marchés publics et déontologie de 2013 à 2017.

    Il est membre de DpA depuis 2010.

    « L’Ordre, auquel j’ai participé 7 ans, assure en priorité ses missions régaliennes et promeut la diffusion de la qualité architecturale et urbaine pour l’intérêt public. Dans notre contexte sociétal en pleine évolution, je pense que l’Ordre doit aussi agir pour la défense de la profession dans son pluralisme.

    Les architectes ont récemment manifesté leur défiance envers les instances ordinales par une abstention très massive aux élections régionales (plus de 80% par exemple en IdF) et il est temps de créer plus de confiance et de solidarité. Les plus jeunes d’entre nous sont motivés par de nouveaux modes d’exercices, notamment plus associatifs et participatifs, qui doivent être pratiqués dans le respect de notre déontologie, et, dans ce cadre, un chantier s’ouvre à nous pour organiser une profession plus en prise avec la société.

    La situation des architectes reste problématique et les agences subissent trop souvent une commande raréfiée avec des missions partielles peu propices à la qualité architecturale. L’indépendance de l’architecte y est remise en cause, pas seulement dans le cadre des marchés globaux. Le niveau de rémunération des prestations et des missions conduit à la précarisation de la profession qu’il faut absolument endiguer.

    A ce titre, le barème plancher d’honoraires (forfait ou taux horaire suivant calcul du temps passé) permettrait d’éviter les abus. L’Ordre et la Tutelle doivent inciter clairement les MOA publics à organiser des MAPA avec remise de prestations rémunérées afin que les offres soient jugées « sur compétences et sur pièces » et non plus sur le critère prix prédominant. La logique actuelle favorise le dumping des honoraires et conduit les architectes à des pratiques non déontologiques. La procédure de concours ne doit pas participer à éloigner les jeunes et les petites structures de la commande publique et les restrictions des AAPC sur références de moins de 3 ans doivent être proscrites.

    Le permis d’aménager est un pas important vers des pratiques plus vertueuses par les différents corps sociaux, mais le seuil de recours à l’architecte reste une question prégnante pour l’intérêt public des paysages dans les territoires.

    Je veux m’investir dans un Ordre qui permette de faciliter l’accès à la formation pour tous. L’équipement numérique des agences pour le BIM devrait pouvoir être aidé par des modes de financement adaptés et qu’il faut envisager avec les pouvoirs publics. La réintégration de la formation HMONP dans le cursus LMD réaménagé est une idée qui fait son chemin, et ce chantier, auquel je souhaite participer, s’annonce pour les instances ordinales, les ENSA et la Tutelle.
    Enfin, l’Ordre lui-même est en question lorsque l’on constate qu’une grande majorité des inscrits ne participent pas aux élections en CROAS. Je veux travailler, de concert avec les conseillers nationaux et régionaux, sur une organisation plus démocratique des instances ordinales. Il faut réfléchir à des modes électifs plus adaptés au pluralisme exprimé par le vote des architectes. La question d’une cotisation plus équitable basée sur la solidarité me semble aussi d’actualité.

    Si je suis élu, j’exercerai mon mandat de conseiller national avec rigueur et détermination. J’ai l’ambition de partager avec mes pairs le chantier du renouveau de notre métier et de la réforme des instances ordinales. »

  • ÉLECTIONS DU CNOA 2017 – Profession de foi

    DES ÉLUS DPA AU CNOA
    POUR DÉFENDRE LA PROFESSION !

    En 2017 faisons en sorte qu’il y ait des conseillers DpA élus au CNOA !

    La situation de la profession s’est très nettement dégradée et de nombreuses agences ont licencié ou fermé, l’accès à la commande s’est réduit.
    Selon la loi de 1977, l’architecture est d’intérêt public. Si cette phrase a un sens, c’est bien parce que la mission de l’architecte est de concevoir, au travers de l’architecture, un cadre de vie auquel peut prétendre l’ensemble de la population. Peut-on défendre la place de l’architecture sans défendre la place de la profession d’architecte ? Évidemment non.

    La profession est attaquée, elle doit être défendue. Cette action n’est pas corporatiste quand elle défend le droit d’exercer à la suite de l’obtention d’un diplôme délivré par l’état.

    C’EST POURQUOI DPA DÉFEND :

    • L’indépendance de l’architecte vis-à-vis de l’entreprise, des promoteurs et des groupes financiers ;
    • Le recours obligatoire à l’Architecte pour tout permis de construire ; par la suppression du seuil dérogatoire à la loi de 1977. Il y va du droit à l’architecture pour tous.
    • Un barème plancher pour éviter le dumping sur les honoraires ; dont l’application et les modalités seront à définir avec les diverses organisations représentant la profession et la Tutelle. Le barème existe dans d’autres pays de l’UE, il est revendiqué par le Conseil des Architectes d’Europe.
    • Un diplôme unique d’architecte ; permettant l’inscription au tableau de l’Ordre (dans un cursus adapté et intégrant l’actuelle formation HMONP).
  • Le maintien et le renforcement de la maîtrise d’ouvrage publique ; contre la privatisation de la commande publique qui tend à se généraliser avec les PPP, les contrats globaux et toutes les procédures de consultation du type « Réinventer… »
  • Le concours sur esquisse obligatoire pour tout projet public ; en neuf et/ou en réhabilitation.
  • Une cotisation ordinale équitable.
  • Une incitation à la formation plutôt qu’une contrainte.
  • Une aide en vue de l’équipement BIM des agences ; désormais imposé pour la majorité des appels à candidatures de marchés publics.

Les candidats DpA s’engagent à soutenir ces orientations et les fondements de notre profession réglementée.
C’était le sens de son appel de mars 2015 à une conférence de défense de l’architecture et de la profession unie, associant l’UNSFA et la SFA, mais qui n’a pas été suivi par le reste des organisations et associations professionnelles.
Cet appel reste d’actualité.
Une telle mobilisation permettrait de montrer aux pouvoirs publics la détermination de notre profession à se défendre et à défendre l’intérêt public.
L’Ordre des Architectes interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, n’est certes pas un syndicat mais nous estimons qu’il est dans ses attributions d’être le gardien non seulement du tableau mais aussi de valeurs vitales pour notre profession, garante de la qualité architecturale. Les architectes comptent sur leurs instances régionales et nationales pour être moteur, avec les syndicats et les associations professionnelles, dans la mobilisation pour la défense d’une profession de plus en plus fragilisée.

La liste DPA se présente à vos suffrages pour agir sur ce mandat au sein du Conseil National de l’Ordre des Architectes.

Cliquez sur l’image pour télécharger la profession de foi en pdf

 

  • Élections ordinales 2017 – Communiqué national

     

    COMMUNIQUÉ NATIONAL
    ÉLECTIONS ORDINALES 2017
    1er tour du 28 août au 12 septembre à 16H00

     

    Pour une représentation nationale : votez DpA !

    Cette année dans quatre grandes régions, des confrères ont décidé de s’engager aux élections ordinales sur une même profession de foi :
    « Résister ! Plus de conseillers pour défendre la profession ».

    Déjà, la quarantaine d’élus en 2013 avec la profession de foi DpA ont permis de faire avancer nos idées. Même si cela ne s’est pas encore traduit par des résultats concrets, et alors que la situation de la profession continue de se dégrader.

    Plus que jamais, la résistance doit s’amplifier.

    Vous avez le pouvoir de porter plus d’élus ordinaux qui s’engagent pour défendre :

    • Le recours obligatoire à l’architecte pour tout permis de construire, pour plus d’architecture,
    • L’établissement d’un barème plancher d’honoraires assurant à chacun les moyens d’exercer notre métier,
    • L’affirmation de l’indépendance de l’architecte,
    • Un diplôme d’architecte unique permettant à tous d’exercer leur métier.

    Avant le 12 septembre, votez pour tous les candidats DpA !

     

    Retrouver la présentation de chaque candidats en cliquant sur la vignette de la liste de sa région.

    Région AuRA - Liste DpA - Élections ordinales 2017

    Liste #DpA AuRA

     

     

    Région Occitanie - Liste DpA - Élections ordinales 2017

    Liste #DpA Occitanie

     

    2017 - Liste DpA - IDF Trombinoscope

    Liste #DpA IDF

     

    Région PACA - Liste DpA - Élections ordinales 2017 Liste #DpA PACA

  • Interview croisée (Partie 1) – DpA CROA IdF

    Préface

    L’exercice d’un mandat associatif, syndical, professionnel ou politique, fait partie des possibilités qui sont offertes par la vie en société.
    Ce n’est pas « chose » facile.
    Il demande des connaissances, de la persévérance, de l’aptitude au travail en commun, toutes qualités qui ne sont pas innées mais qui peuvent s’acquérir.
    La notion de « mandat » est prévue par le Code Civil. Il s’agit d’un contrat passé entre une personne, le mandant, et une autre personne, le mandataire, de pouvoir faire un ou des actes en son nom et pour son compte.

    DpA, acronyme de « Défense profession Architecte », est la dernière association, à vocation professionnelle, qui a été créée dans le milieu de l’architecture. Ses statuts ont été régulièrement déposés et publiés au Journal Officiel de la République Française.
    Elle est administrée par un Conseil d’Administration représenté par un président… en l’occurrence, actuellement, par une présidente. Née depuis 7 ans, DpA est issue du « Comité pour les Etats Généraux de l’Architecture » et a été reconnue par le Conseil National de l’Ordre des Architectes comme une organisation représentative de la profession au même titre que d’autres associations ou syndicats plus anciens.
    Elle participe aux élections ordinales depuis 2010. A cette occasion, une liste de 12 candidat[e]s à été présentée en région Ile de France sous l’étiquette « DpA » dont 5 ont été élu[e]s à l’issue des deux tours de scrutin.

    • Edith GIRARD [décédée], Sylvie BOULANGER, Emilie BARTOLO [1er tour] ;
    • Jacques HESTERS, Olivier DE CERTEAU [2ème tour].

    Aux élections ordinales de 2013, ce sont 42 candidat[e]s sous l’étiquette DpA, toutes régions de métropole et d’outre-mer réunies, qui ont été élu[e]s. A la veille des élections ordinales de 2017, il était important de permettre à trois élu[e]s sortants de la région Ile de France de rendre compte de leur mandat.

    Emile BARTOLO [EB], Olivier DE CERTEAU [OdC], Jacques HESTERS [JH], se sont retrouvés autour de Gérard Claude MORFIN [GCM] pour une interview croisée qui a été enregistrée le 22 mai 2017. C’est l’essentiel des thèmes issus de cet enregistrement qui est proposé et qui se trouve retranscrit dans le document ci-après.

    GCM

    Interview

    Vous êtes porteur d’une parole qui n’avait pas droit de cité au sein de l’institution ordinale avant 2010, et, plus largement, dans la communauté des architectes. Quel est l’élément déclencheur qui vous a amené à présenter une liste complète aux élections ordinales de 2010 ?

    JH Sollicité par le bureau de DpA, j’ai accepté de me présenter aux élections ordinales pour militer plutôt que pour être élu. Je faisais le constat que la situation des architectes, et celle de mes amis, se dégradait… et je souhaitais aussi m’engager sur le problème du diplôme unique et de la HMO. Ces deux raisons majeures – situation sociale des archis et statut des jeunes diplômés avec ou sans la HMO – m’ont motivé pour militer et, à l’occasion, me présenter sur une liste DpA dont une profession de foi était en cours d’élaboration.

    Je pensais que les élus en place, que ce soit au CNOA ou au CROAIF, n’apportaient pas de réponses satisfaisantes et ne se posaient pas les bonnes questions!

    EB Moi, c’est pour la HMO !

    Je suis diplômée depuis fin 2007, la dernière promotion de DPLG. Je me suis beaucoup battue, en tant qu’étudiante, contre la réforme LMD, et notamment la HMO que l’on considérait comme une « licence d’exercice ». Et j’étais très inquiète pour le devenir de la profession avec ce diplôme à deux vitesses qui dévalorisait, pour moi, l’essence même de notre métier. C’est-à-dire, qu’un architecte qui sort de l’école, sans droit de construire, c’est un non-sens pour moi ! – même si on ne souhaite pas exercer « en son nom propre » toute sa carrière, c’est différent si on en a le droit ou si on ne peut pas le faire parce qu’il manque le sésame – Et ça m’inquiétait plus en tant que future architecte qu’en tant qu’étudiante ! La présence de l’Ordre dans les jurys, lui permettait, en quelque sorte, de mettre un pied dans le contrôle de la quantité d’architectes sortants, et cela me posait un souci en tant qu’étudiante. Et c’est encore le cas, bien que j’y participe, à ces jurys.

    Il y avait aussi quand même la bataille sur les PPP, à laquelle j’avais participé de loin, qui m’avait bien sensibilisée sur le fait que l’Ordre c’était quand même un interlocuteur privilégié des Pouvoirs Publics, et que, si on voulait résister d’une manière ou d’une autre, il fallait porter une autre parole au sein de l’institution.

    OdC DpA existait, mais je me rappelle quand j’avais été invité à Rennes par l’Ordre de Bretagne à la tribune contre les PPP (ça remonte au passage de la loi en 2004 !!) un architecte rennais m’avait demandé : « DpA, ça vient d’où ? ». A peine avais-je commencé «du Comité pour les Etats Généraux de l’Architecture » : qu’il m’interrompt « ça y est, je vois très bien !». Cela faisait donc longtemps qu’il existait un foyer, ce Comité pour les Etats Généraux de l’Architecture dont beaucoup se souvenaient. Lorsque l’appellation s’est transformée en « Défense profession Architecte », cela s’est effectivement fait en relation avec ce que disent EB et JH,c’est-à-dire une détérioration soudaine et brutale de la situation des architectes. Donc le titre collait bien !

    Mais, pourquoi avoir présenté une liste aux élections ?

    Parce que on pouvait se demander : doit-on continuer notre petit « ronron » d’opposant ? Pendant un certain nombre d’années, il y avait eu ce qui pouvait apparaître comme une embellie pour l’architecture, du moins c’est ce qu’ont ressenti beaucoup d’architectes. La loi MOP : ils ont dit « tiens, ça y est, on nous traite mieux, on nous considère mieux, on peut utiliser le barème de la MIQCP qui faisait que les honoraires se tenaient, il y a de nombreux concours d’architecture où le critère premier c’est la qualité du projet. » Et ce, même si seule une frange (toujours la même entendait-on dire !) de la profession avait accès aux concours, il y avait un sentiment de choix démocratique du projet et qu’au fond le système pourrait s’améliorer. Aussi cela a été assez brutal quand tout à coup on a entendu : « il n’y a plus d’argent dans les caisses, il faut faire appel aux entreprises pour financer ». Donc les PPP et pour ce qui est des opérations qui restaient dans le domaine public, c’était l’abandon de la simple désignation d’un architecte sur ses réalisations, mais la mise en concurrence systématique avec l’interdiction d’une référence à un barème quelconque en particulier de la MIQCP. Et là, il s’est passé une chose très curieuse, on a vu l’Ordre, qui représentait les architectes, accompagner toutes ces mesures avec le Gouvernement, qui lui-même s’appuyait sur l’Ordre pour les faire passer. L’Ordre nous disait : « on va essayer d’améliorer… d’arranger les choses ! ». Par exemple, il disait : « avec les PPP on va essayer de faire un concours pour que ce soit le meilleur projet qui gagne ». Que des choses comme ça ! JH parlait de la situation des architectes, mais on sentait qu’au-delà de la situation des architectes, il y avait vraiment un problème de fond. L’architecture était de trop ! Il y avait les grands groupes qui pouvaient tolérer des projets d’exception, mais c’était eux qui décidaient et pour le tout-venant on avait le sentiment d’un rouleau compresseur ! Que pouvait-on faire ? Pendant longtemps, on avait l’impression qu’on ne pouvait rien faire, que le barrage que faisait l’Ordre était comme une espèce de montagne ! Et puis, tout-à-coup, on a eu le sentiment… moi, personnellement, j’ai eu ce sentiment lorsque j’étais à l’AG de Rennes : j’étais à côté du président de l’Ordre, qui haranguait les 200 architectes qui étaient venus du fin fond de la Bretagne « Bougez-vous et, après l’Ordre agira ! », aussi quand j’ai demandé au Président devant toute la salle, ne faut-il pas faire l’inverse et appeler à aller en manifestation nationale devant l’Assemblée le jour du passage de la loi, le président de l’Ordre s’est trouvé obligé de répondre : « ok, on ira en manifestation le jour du passage de la loi »… et puis, une fois rentré à Paris il a demandé aux CROA de se retrouver chacun dans sa région devant le siège de l’Ordre on n’est jamais allé en manifestation devant l’Assemblée ! Donc, je me rappelle très bien, le lendemain de l’AG, on avait dit « maintenant il faut construire DpA ». Il faut construire DpA, c’est-à-dire qu’il faut construire une force, pas simplement un « truc » d’opposition, qui dénonce, qui a des idées sûrement justes mais cela ne suffit pas. Il fallait quelque chose qui et qui, au bout du compte, constitue une force. Alors on a dit, « on commence par le b-a-ba », on se présente aux élections sur une plateforme claire. Et c’est comme ça qu’on a été élu, assez triomphalement d’ailleurs !

    — Quelles difficultés et quelles satisfactions avez-vous rencontrées à ce moment là ?

    OdC Les ennuis ont commencé tout de suite !

    EB Les satisfactions ? Il n’y en a pas eu beaucoup !

    Je ne pensais pas être élue, Personne ne pensait être élu. Surtout qu’on avait énormément de difficultés à l’époque, et c’est d’ailleurs encore le cas. On ne pouvait intervenir nulle part, on avait beaucoup de difficultés à faire campagne. Parce que quand vous êtes hégémonique au sein d’une institution, vous n’y pouvez rien, c’est plus facile pour vous… et puis le réseau qu’avait « Mouvement » était très important… nous, on était un petit « microbe » à côté ! Aujourd’hui on est toujours « microbe », on a juste un peu grandi…

    Les conditions dans lesquelles se font les élections à l’Ordre, c’est-à-dire systématiquement au mois de septembre, au sortir de l’été, pour s’assurer qu’il n’y ait aucune campagne qui soit faite auprès des architectes non unifiés, qui n’appartiennent pas au réseau, ça c’est des vraies difficultés. Et on était une toute jeune association DpA, même s’il y avait eu le « Comité pour les Etats Généraux » qui était un peu connu, on n’était pas grand-chose ! Donc, on ne pensait pas… dans cette espèce de « mollesse » ambiante au moment des élections de 2010, qu’on avait la moindre chance. Et on envoyait des communiqués toutes les semaines, on avait des retours mais on ne sentait pas qu’il se passait quelque chose. On a rien vu venir ! On n’a pas été de grands visionnaires sur ce coup là ! [rire]

    Et lorsqu’on a été élus, je me suis dit : « les architectes ont quelque chose à exprimer ». La situation est suffisamment grave pour que les confrères se disent : « il faut se mobiliser, se fédérer autour de quelque chose » Ça donne une grande responsabilité quand on est élu sur une profession de foi comme la nôtre.

    JH Mon problème est un peu différent : j’ai accepté d’apposer mon nom sur une liste électorale en souhaitant de ne pas être élu à l’Ordre. Il faut rappeler que les trois femmes de la liste DpA ont été plébiscitées dès le premier tour, seul(e)s élu(e)s de tous les candidats ! Il s’est passé ensuite un entre-deux tours conflictuel, voire belliqueux, de la part des « sortants », et on a eu moins de succès au deuxième tour avec deux autres élus DpA, deux hommes, parce qu’il n’y avait plus que des hommes sur la liste. Il n’y avait pas la parité à l’époque… à l’époque !

    EB A l’époque ! Et ça fait presque dix ans !

    JH Une fois élus, très minoritairement, j’ai vite compris qu’il nous fallait, en premier lieu, assurer les missions régaliennes ordinales, et, que l’on ne pourrait pas vraiment mener une action « politique ou sociale » pour la défense de la profession. J’ai un excellent souvenir de la première réunion qui s’appelait « déjeuner thématique », avec Bernard MAUPLOT, président, où nous étions là, les cinq élus DpA, avec une vingtaine d’élus « Mouvement ». Et, c’est vrai que je me suis dit : « tiens, là, on a abordé pas mal de sujets dont ceux qui me préoccupaient, comme la situation sociale des architectes ». J’ai d’ailleurs eu, à la suite, des félicitations d’élus « Mouvement ». Manifestement, c’était un discours qu’ils pouvaient entendre, mais, finalement, très vite, je me suis… on s’est rendu compte qu’on n’allait pas pouvoir mener une action politique, parce que minoritaire… et pas au bureau… pas membre.de commissions dans la première partie du mandat Nous avons alors organisé des réunions et une assemblée générale DpA. Il y avait pas mal de gens qui venaient après ces élections. Je me souviens d’une réunion, avec une cinquantaine d’archis présents, pendant laquelle il était dit qu’il n’y avait pas assez de travail qu’il fallait reconquérir des marchés comme celui d’archi en copropriété, par exemple…On a bien senti le malaise des architectes qui se manifestait, là, dans les assemblées de DpA. J’ai vite compris qu’il fallait militer au sein de DpA… poser des problématiques… écrire et diffuser des articles… mais aussi, faire entendre une voix un peu différente au Conseil de l’Ordre. Je me suis bien rendu compte qu’on ne pouvait pas être à l’Ordre sans être dans une association pour militer. On s’est rendu compte aussi qu’il fallait absolument fédérer, aller en régions, y rencontrer des architectes qui soient sensibles à la profession de foi qu’on avait établie pour les élections au CROAIF avec la liste DpA « douze architectes en colère ».
    Nous sommes allés capter les revendications des architectes en régions, parce qu’on a senti qu’il fallait absolument que le mouvement prenne de l’ampleur lors des élections suivantes, et qu’on ne pouvait pas rester à trois ou cinq élus au CROAIF. Nous pensions, dorénavant, qu’il fallait avoir le plus de conseillers régionaux possible pour avoir une influence sur le Conseil National et la Tutelle. Nous avons présenté une liste DpA aux élections du CNOA, mais le mode de scrutin, au regard du nombre réduit de conseillers régionaux DpA ayant déjà siégé en CROA, nous a conduit à n’avoir aucun élu.

    Mais, ce n’est que partie remise !

    — Saviez-vous à quoi vous devriez faire face en étant minoritaire dans un conseil régional formaté par une majorité qui avait toujours exercée, seule, le pouvoir ?

    EB Non ! [rire]

    JH Quand on se présente on ne sait pas si on sera majoritaire ou minoritaire.

    EB Non, mais je me souviens d’une permanente de l’Ordre qui m’a dit : « c’est bien que vous soyez là » ; elle sous-entendait : « ça va nous apporter de la fraicheur ! » Pourtant, elle s’occupait d’une mission vraiment régalienne. Quand on est arrivé dans un conseil qui avait passé plusieurs mandats sans aucune opposition, nous étions regardés comme des extraterrestres ! Je me souviens qu’à chaque fois que je levais la main pour ouvrir la bouche, il y en avait la moitié qui se cachait sous la table, et d’autres qui pâlissaient en disant : « qu’est-ce qu’elle va encore nous sortir celle-là ! »

    Mais, je pense aussi, qu’une action politique sans opposition ce n’est pas sain. À mon avis, ça devait « ronronner » pas mal… et le fait qu’on apporte une contradiction, ça leur permettait d’affirmer une direction beaucoup plus franche et plus nette, moins molle quoi ! Alors, ce n’est pas bien, et je ne suis pas contente de les avoir arrangés !

    — Vous avez connu deux présidences, celle de Bernard MAUPLOT et celle de Jean-Michel DAQUIN qui sont issus de la même association. Avez-vous constaté une différence de gestion entre les deux équipes majoritaires qui se sont succédées de 2010 à 2013 et de 2014 à 2017 ?

    JH Oui… Il y a eu une différence assez nette entre les deux parties de mandat : c’est-à-dire les trois ans avec Bernard MAUPLOT, président, et les quatre années avec Jean-Michel DAQUIN, président. MAUPLOT n’avait pas « ses entrées » au CNOA pendant la précédente présidence de Lionel Carli. Il y a eu, plusieurs fois, des actions engageant la défense de la profession, sous une forme ou une autre. Je me souviens, par exemple, avoir monopolisé le débat pour demander qu’on instaure le vote à bulletin secret dans les concours d’architecture. Cette idée, après vote majoritaire du Conseil, avait été portée par le CROAIF… sans aucun écho au CNOA. Le CROAIF, était inaudible au Conseil national pour ce mandat.

    Dans la deuxième partie du mandat, Catherine JACQUOT est présidente au CNOA, issue de la même mouvance que le nouveau président du CROAIF, Jean-Michel DAQUIN. Je ne suis pas là pour dire que c’était mieux avec untel ou avec untel, j’ai eu le sentiment que Jean-Michel DAQUIN était plus démocrate dans sa gestion vis-à-vis de l’ensemble des élus. Enfin, je ne veux pas non plus, porter ombrage sur Bernard MAUPLOT… je pense que c’est vraiment deux ambiances complètement différentes.

    Dans la première partie de mandat, il y avait les « éléphants » de Mouvement… ensuite il y a eu beaucoup plus de jeunes. Lors de ma première conciliation, un nouvel élu m’a demandé s’il pouvait venir écouter comment cela se passait. On avait une « expérience » par rapport à eux, et cela semblait modifier un peu, la donne. D’ailleurs, Jean-Michel DAQUIN m’a demandé de faire partie de deux commissions importantes : la commission de déontologie, et celle des marchés publics. J’ai accepté sans hésiter, parce que je me sentais plus à l’aise dans l’ordre des architectes. Au départ, on ignorait tout !

    L’ambiance était donc différente entre les deux parties de mandat, avec un diagnostic partagé par tous sur la crise de l’architecture, plutôt après 2013 et les futures difficultés législatives qui sourdaient. La transposition des directives européennes, dans le nouveau code, inquiétaient. Les débats dépassaient les clivages. Au-delà du clivage « Mouvement/DpA », on constatait des sensibilités assez différentes dans les élus de la majorité du Conseil ! Je pense que nous n’avons pas suffisamment tiré parti de cette situation dans les « questions diverses » à l’ordre du jour de chaque Conseil, et qui était le moment des questions politiques, d’actualité… On y a toujours pris la parole, notamment OdC et EB, quand ce n’est pas nous qui posions le sujet sur la table… mais le bilan reste mesuré du fait de notre position minoritaire et hors du bureau.

    J’ai préféré la deuxième partie de mandat, à la fois, bizarrement plus léger au regard de la crise, mais aussi plus démocratique. J’étais membre permanent de deux commissions, même si je ne peux pas dire que j’y étais totalement influent. Il y eu plus de tolérance, peut être aussi, parce que les élections en régions nous avaient donné une certaine légitimité… avec quarante élus en régions. Comme disait OdC tout à l’heure, il y a eu une volonté de constituer une force avec DpA après les « Etats Généraux pour l’Architecture ». L’élection de quarante élus en régions est un symbole de cette force en devenir. On a, probablement, profité de cette « aura » dans le deuxième mandat. On était moins méprisés et nos prises de positions étaient plus couramment admises. Certains élus « Mouvement » m’ont dit parfois : « c’est intéressant ce que disent OdC et EB, c’est intéressant ! ».

    OdC Au début, quand on prononçait le mot « barème », l’ensemble des élus se mettait comme dit EB sous la table et pissait de rire, ou ricanait. C’est vrai qu’au deuxième mandat, les choses ont évolué, on a entendu des élus reprendre le mot « barème », ce n’est plus un mot tabou, et c’est vrai que c’est un signe – non pas de la force qu’aurait eu DpA – mais un signe de la situation qui a vu le sort des architectes empirer car ça a été mesure catastrophique sur mesure catastrophique.

    La différence de style entre les deux mandats et entre les différents présidents du CROAIF ou du National relève de l’évolution de cette situation. Pendant un temps certains ont pensé qu’ils allaient passer entre les gouttes, sauf que l’entonnoir s’est un peu rétréci, les concours se sont étiolés et cela a posé un problème pour des gens comme Mouvement. C’est que, distribuer des concours… il n’y en avait plus à distribuer, ça fait des problèmes ! Donc, il y a eu toute une série de choses, ce qui fait que, à un moment donné, ils ne pouvaient pas continuer à diriger l’Ordre comme ils l’ont fait à une époque, il fallait plus d’habileté, plus de… il fallait associer les gens, il fallait… essayer de faire quelque chose.

    D’où la loi CAP ! Qui est une tentative extraordinaire d’endormissement et d’association de tout le monde. On va faire, ensemble, les choses, et tout le monde va être très content, alors que la loi CAP, non seulement elle n’apporte rien, mais elle ne fait rien d’autre qu’entériner un statut quo ! Et la loi CAP, un jour, on s’apercevra que c’est un scandale ! Voilà. Et pour l’instant, pour tout le monde, il est de bon ton de dire que la loi CAP c’est sympa, voilà, c’est comme ça ! On croit rêver…

    Donc, moi je pense que, quand on veut parler de bilan, on se pose la question. Ce qu’on a fait, c’est utile ? Ce n’est pas utile ? Fallait le faire ? Fallait ne pas le faire ?

    — Considérez-vous avoir pu réaliser des éléments de votre programme ?

    OdC Mais non ! On ne risquait pas de l’appliquer ! Parce que les forces qui sont contre ce programme… Voyez ce qui c’est passé sur la question du seuil, quand même, c’est extraordinaire !
    Dix-huit mille architectes signent une pétition, et il suffit que les promoteurs qui font les lotissements aillent au ministère réclamer: « vous les calmez et vous nous laissez faire notre sauce ! ». Pas de problème, le Ministère va arranger le coup, et l’Ordre va crier « victoire » quand le seuil revient à 150m², c’est-à-dire aux 170m² d’avant ! C’est hallucinant !
    Un jour, on écrira ça quand même, comment le Gouvernement peut-il faire ça sans l’aide de l’Ordre ? Ce n’est pas possible ! Le Gouvernement n’a pu faire passer les PPP qu’avec l’aide de l’Ordre ! Il ne devait pas y avoir opposition de l’Ordre ! Il n’y a même pas eu d’opposition de principe !

    À suivre dans le prochain numéro !

  • Bilan 2013-2017 « Commande privée » – DpA CROA PACA

    Mandat 2013-2017 des conseillers CROA PACA :
    Françoise BERTHELOT – Elisabetta CASTELLANO  – Véronique TOUSSAINT

    Rapport avec les administrations :

    Établissement d’un courrier à adresser aux Maires pour que les arrêtés de Permis de construire soient systématiquement transmis en copie aux architectes signataires.
    Le Bureau du CROA PACA n’a pas donné suite.

    Question au gouvernement :

    Concernant l’utilisation abusive de l’Article 11 dans les règlements d’urbanisme.
    François GONDRAND (DRAC PACA) n’a pas donné suite.

    Amélioration de la pratique professionnelle :

    Mise en forme d’une « check-list » Pour le dépôt d’un Permis de construire – A transmettre aux jeunes inscrits et éventuellement à l’ensemble des confrères.
    Le Bureau du CROA PACA n’a pas donné suite.

    Projet de panneau de permis de construire commun :

    Projet de panneau de permis de construire commun à tous les architectes inscrits (test à l’échelle régionale).
    Le Bureau du CROA PACA n’a pas donné suite.

    Rapport avec les Notaires :

    Projet de courrier à la chambre des Notaires pour les sensibiliser au fait que les délais accordés aux architectes pour le dépôt de Permis de construire ne sont pas adaptés à la réalité, ce courrier est à l’origine d’une rencontre avec des membres de la chambre des Notaires. Projet d’Article pour la Gazette, transmis au bureau.
    Le Bureau ne nous a pas invitées à cette réunion, l’article pour la Gazette n’a pas été transmis.

    Analyse des contrats de l’Ordre pour la commande privée :

    Analyse des contrats de l’Ordre pour la commande privée (collectifs et maisons individuelles) Pour d’une part en envisager la simplification et d’autre part déceler les points qui pourraient mettre plus facilement en cause notre responsabilité.
    Notre compte rendu a été transmis au National.

    Le PLU en 3D :

    Action en cours pour la réalisation de règlements d’urbanisme en 3D, plusieurs contacts ont été pris à ce jour : Urbanisme CANNES, SOSPEL, Luc ALBOUY architecte en chef des bâtiments de France pour le 06, le SICTIAM à Vallauris. A noter que la pratique se précise dans quelques communes Françaises.
    Nous n’avons reçu aucun soutien du Bureau pour cette action. Sans suite.

    Pratique de la fonction dans l’état Européen :

    Un questionnaire a été envoyé à tous les ordres Européens existants connus – Le questionnaire a été établi en 5 langues gratuitement Réponse de : l’Allemagne, la Bulgarie, la Belgique, l’Espagne, la Suède à ce jour un taux de réponse de 22%.
    Afin d’approfondir le sujet, nous nous sommes rendues à BRUXELLES. Et nous avons rencontré le Lobby Allemand, le chargé de mission du CAE et la Présidente de l’Ordre Belge, notre intention étant de créer une synergie entre les conseils régionaux et l’Europe en particulier en ce qui concerne les OAB et le Barème. Les préoccupations des Architectes Européens généralement semblables aux nôtres bien que bizarrement il semblerait qu’ils ne soient pas les plus mal lotis dans les pays où la profession est moins règlementée.

     

    Restitution Bruxelles 30 juin / 01 juillet 2016

    Suite à l’enquête « RECENSEMENT ET PARTAGE DES PRATIQUES – ORDRE DES ARCHITECTES », menée par au sein du CROA PACA depuis quelques mois, nous sommes entrées en relation avec le lobby allemand de défense des intérêts des Architectes auprès de la commission Européenne. Madame Iris WEX nous a proposé de la rencontrer afin principalement d’aborder le sujet de « la mise en infraction de l’Etat Allemand par la Commission de Bruxelles sur le texte fixant les barèmes ».


    COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE Avec Mme Iris WEX (Policy Officer) et Mme Brigitta BARTSCH (Acting Head Office) Jeudi 30 juin 2016

    Nous avons répondu à leurs questions concernant l’organisation de notre institution avant d’aborder le sujet de notre visite :

    1) Comprendre le fonctionnement de leur bureau, en tirer des enseignements

    Elles sont trois permanente à BRUXELLES et reçoivent des informations du National. BERLIN effectue tout le travail de recherche et de documentation pour trouver les sujets sur lesquels travaillent la commission Européenne et en particulier les commissions « Marché intérieur », « Energie », « Culture » et leur démontrer l’intérêt du rôle de l’Architecte sur les sujets traités, par exemple sa relation avec la politique énergétique.

    2) Chercher le moyen de les soutenir dans leur combat pour la conservation des barèmes.

    Le barème allemand se base sur une fourchette tarifaire qui fixe un minimum et un maximum avec 9 étapes de missions assorties d’une note de complexité et d’une indexation en fonction du montant des travaux. Il faut noter que le Gouvernement Allemand est fortement solidaire de son Ordre des Architectes et qu’il espère que la procédure n’aboutisse pas car ce dernier aurait tout à perdre. Pour la raison inverse, la Commission Européenne est également frileuse, car si elle perd, les barèmes pourraient être appliqués à tous les ordres Européens. La chambre fédérale Allemande, allant plus loin que la simple pétition que nous avons signée, attend des outils pour démontrer la légitimité des barèmes. Madame WEX, sollicitée sur des sujets qu’elle considérait plus techniques (notion de seuil, organisation des ordres Européens etc.) nous a conseillé de nous rapprocher du CONSEIL DES ARCHITECTES EUROPEENS.


    COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE Avec M. Pierre OBATJEK, Chargé de Mis- sion pour le Conseil Européen des Architectes – Vendredi 1er Juillet 2016

    M. OBATJEK nous a présenté le fonctionnement du CAE avant d’aborder le sujet de notre visite.

    LE CAE : 43 Organisations membres dont 31 Pays Européens ce qui représente 565000 Architectes. La France y est représentée par le CNOA, l’UNFA, le Syndicat des Architectes Français et un représentant de la MAF est présent aux deux assemblées générales annuelles.
    Le CAE a un rôle charnière qui consiste à informer les membres qui eux même lui produise le matériel nécessaire à défendre l’intérêt de la profession auprès de la Commission Européenne sous forme de recommandations. Il y a 10 groupes de travail à chacun desquels sont adjoints 5 permanents.

    Le CAE intervient dans 3 grands Domaines :

    1. Accès à la profession
    2. Exercice de la profession
    3. L’Architecture responsable.

    Pierre OBAJTEK a largement développé les sujets abordés dans ces trois grands domaines et on les retrouve dans les 8 positions politiques du CAE 2016 :

    • REGLEMENTATION DE LA PROFESSION D’ARCHITECTE
    • IMPORTANCE DE L’APPRENTISSAGE ET FORMATION CONTINUE
    • SOUTIEN A LA NEGOCIATION D’ACCORDS DE RECONNAISSANCE MUTUELLE
    • OPTIMISER LA MOBILITE PROFESSIONNELLE
    • PROCEDURE DE PASSATION DES MARCHES
    • DISSEMINATION DE LA CULTURE ARCHITECTURALE
    • REGENERATION URBAINE
    • LE ROLE DE L’ARCHITECTURE DANS LA CONSTRUCTION ECO-ENERGETIQUE.

    Il est intéressant par exemple de savoir que l’assurance peut être une barrière à la libre concurrence (et pourtant elle n’est pas interdite comme le barème) et, entre autres, le CAE travaille avec la MAF pour une responsabilité mieux répartie entre les différents acteurs du bâtiment.
    Nous avons noté que le CAE met l’accent sur le rôle de l’Architecte pour la performance énergétique et en particulier l’écart de performance entre la conception d’un bâtiment et son usage une fois occupé. Si ces données sont révélées cela permettra en outre de mieux évaluer la valeur d’un bien.
    Dans le cadre du rôle de l’Architecte pour la performance énergétique, le concept d’ « économie circulaire » nous a particulièrement intéressées : recyclage des matériaux, bâtiments modulables qui s’adaptent à la variabilité des usages dans le temps, passeport du bâtiment, permis de « déconstruire » et non de démolir (par exemple, visser des éléments plutôt que les coller etc.).
    Quel partenariat développer ?

    1) Comment développer et élargir notre enquête

    Pour le CAE, la disparité des modes d’exercice est un frein à une politique commune de défense de la profession c’est pourquoi l’enquête lui a paru très intéressante car au-delà des études statistiques (http://www.ace-cae.eu/83/?L=1) la connaissance des fonctionnements de chaque pays permet d’en recenser les différences et les points communs en sachant qu’une des cibles favorites du CAE est la reconnaissance mutuelle de leurs statuts par tous les états.
    La représentation formelle de l’enquête sous forme de cadre synoptique est un bon outil pour une lecture comparée des réponses.
    Pierre OBAJTEK s’est engagé à essayer d’obtenir un plus grand nombre de réponses à nos questionnaires.

    2) Comment tirer avantage du combat de l’Allemagne pour la conservation de leur barème.

    Alors que le CAE défend la qualité intellectuelle comme critère de choix et recherche les moyens d’en faire la démonstration, nous l’avons informé de la problématique des OAB et du travail important effectué par l’ensemble des conseils régionaux sur ce sujet.
    Pierre OBAJTEK nous a décrit le CAE comme une boîte à outils que les organisations membres doivent remplir.
    Le travail considérable des deux dernières années, et les analyses au cas par cas faites par les conseillers des Offres Anormalement Basses pourront après une remise en forme pour les rendre lisibles (diagrammes, statistiques etc…), constituer cet outil fondamental pour défendre le rétablissement d’un barème car « les barèmes ne sont pas un frein à la concurrence transfrontalière (…) mais ils sont une protection pour le consommateur et favorisent la libre concurrence, non au profit du moins disant mais au profit du meilleur prestataire, ce qui contribue à l’intérêt du consommateur et à l’intérêt public. »

    Il est particulièrement intéressant de noter que l’assemblée générale du Conseil des Architectes Européens, a voté à l’unanimité en faveur de la mise en place ou du maintien du barème et ce à plusieurs reprises.


    COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE Avec Mme LABEYE, Présidente de l’Ordre des Architectes Belges Vendredi 1er Juillet 2016

    Pour conclure notre séjour à BRUXELLES, nous avons pensé rendre une visite de courtoisie à l’Ordre Belge et les remercier d’avoir répondu à notre questionnaire.
    C’est Madame LABEYE, Présidente de l’Ordre qui nous a fait l’honneur de nous recevoir le Vendredi 1er Juillet à 18H15 à l’issue d’un conseil National bilingue.
    En marge d’une conversation à bâtons rompus, nous avons découvert que les Architectes Belges sont très inquiets du soutien politique au lobby des pavillonneurs.
    En effet, il n’y a pas de seuil en Belgique et au premier m2 créé, un architecte doit intervenir. Concernant le barème, l’ordre Belge a été lourdement condamné par la commission européenne pour en avoir imposé un à ses membres. Martine LABEYE regrettait que l’Ordre ne se soit engagé suffisamment à chercher l’appui du gouvernement pour créer un barème d’état et gagner la procédure.
    Martine LABEYE qui participe à de nombreuses réunions et manifestations en Europe, nous a confirmé que tant en Belgique qu’en Europe le sujet des OAB est une préoccupation générale en particulier pour la baisse de qualité qu’elles génèrent.
    Elle doit nous adresser prochainement une statistique complémentaire à notre enquête réalisée par les Flamands.

     

    CONCLUSION

    1) Ces visites nous ont confirmé que l’enquête « RECENSEMENT et PARTAGE » recèle un réel intérêt, qu’elle doit être poursuivie et étoffée et qu’il faut s’en donner les moyens.
    En tant que sous-commission « commande privée » nous vous proposons de nous y consacrer.

    2) Notre sentiment est que le CROA PACA pourrait être le promoteur d’une synergie entre tous les conseils régionaux pour utiliser toutes les enquêtes OAB afin de créer l’outil nécessaire à la défense du barème et réclamé par tous nos interlocuteurs. Le CROA PACA y trouverait un rayonnement national, voire Européen.

    En septembre 2016, le CROA PACA a accueilli à Marseille l’Inter-région Grand Sud et notre visite à Bruxelles (à notre initiative et à nos frais) était l’unique thème que le CROA PACA avait à présenter.
    Nous avons donc proposé en séance de transmettre au CAE et au Conseil de l’Ordre Belge, les analyses des OAB pour démontrer le coté pervers de l’absence de barème, sachant que depuis 5 ans le conseil Européen vote à l’unanimité le rétablissement des barèmes et qu’il est très impatient d’avoir ces analyses. Notre ambition était de rassembler tous les conseils régionaux pour faire cette synthèse.
    Le Bureau a jugé qu’il était inapproprié de transmettre ces documents pendant l’enquête de la DIRECCTE

  • Bilan et perspectives – DpA CROA Auvergne

    Mandat 2013-2017 des conseillers CROA Auvergne :
    Joëlle LECHUGA – Franco PONTES – Michel MOURAIRE – Didier ALLIBERT

    Nous pouvions craindre d’être mal accueillis et peu écoutés, marginalisés dans un Conseil où nous sommes fortement minoritaires, empêchés de pouvoir travailler efficacement pour faire progresser les idées portées par DpA.
    Nous n’étions cependant pas déterminés à nous inscrire dans une opposition systématique et de principe aux décisions ni aux projets portés par nos consoeurs et confrères de la « majorité ».

    L’Auvergne est une petite région où les architectes se connaissent, se rencontrent et s’estiment confraternellement, tous mus par le désir de valoriser l’architecture et la profession d’architecte au profit de la qualité architecturale.
    Cette proximité a naturellement et immédiatement effacé les antagonismes de principe, Joëlle LECHUGA a d’ailleurs été élue Vice-Présidente de notre Conseil.

    Nous avons donc travaillé ensemble et constitué depuis trois ans une force de proposition bien accueillie dans le débat ordinal, hormis quelques échanges, vifs parfois, entre conseillers et conseillères également convaincus de la pertinence de leurs points de vue. Les débats constructifs sont ceux où s’affirment franchement les idées, nous avons affirmé franchement les nôtres en écoutant celles proposées par nos confrères et consoeurs.

    Ceci sans oublier les objectifs fondamentaux de DpA, la lutte contre le « dumping » des honoraires par l’instauration d’un barème de rémunération par exemple.
    Sur ce sujet, comme dans les autres régions, nous nous sommes rapidement heurtés à l’injonction de la DIRECTTE de faire cesser toute action en direction des architectes les incitant à respecter le Code des Devoirs Professionnels lorsqu’ils calculent leurs propositions d’honoraires ou nos démarches auprès des Maîtrises d’Ouvrages pour qu’elles apprécient à leur juste valeur le rapport entre rémunération et prestation fournie.

    Mais ce débat sur nos missions et leur juste rémunération a progressé au sein de notre Conseil et aujourd’hui le principe d’un barème de rémunération n’est plus un objectif considéré comme inatteignable mais la seule solution qui puisse permettre à tous les architectes de retrouver une considération et une marge financière nécessaires à la poursuite de leur activité.

    Il y aura encore beaucoup à faire pour convaincre nos instances gouvernantes de la nécessité d’un barème de rémunération, outil indispensable pour empêcher qu’une prestation intellectuelle complexe et soumise à une responsabilité professionnelle très importante soit dépendante de la seule loi du marché.

    La réforme territoriale et la fusion de la Région Auvergne et de la Région Rhône-Alpes a été, et sera encore, un travail important. Elus DpA et très attachés à cette proximité entre architectes et entre l’Ordre et les architectes, nous avons défendu cette nécessité d’une représentation de l’Ordre dans tous les territoires, tous les départements au plus près des besoins quotidiens des architectes. Nous avons à Clermont-Ferrand des locaux récents et fonctionnels bien placés et utiles à d’autres fonctions que strictement ordinales, la formation professionnelle par exemple. Le principe du maintien de ces locaux à Clermont est désormais définitivement acquis.

    Ils permettront aux architectes des départements éloignés de la métropole Lyonnaise d’avoir à leur disposition un outil de qualité et de proximité limitant leurs déplacements. Ces locaux pourront permettre l’installation d’un pôle de communication structuré et dimensionné à l’échelle de la nouvelle Région, les réunions statutaires de l’Ordre pourront continuer à s’y tenir.

    Notre action sur ce sujet de la fusion des régions a toujours eut pour objectif de valoriser le patrimoine organisationnel et culturel de nos deux régions, très différentes par leur taille et leur économie afin que l’Ordre puisse répondre aux besoins d’architectes dont les exercices professionnels sont très différents. Il convient de ne pas opposer les entreprises d’architecture aux artisans de l’architecture, dont les problèmes et les besoins sont souvent différents, mais de permettre à chaque architecte de trouver auprès de l’Ordre les réponses adaptés à leurs questions spécifiques.

    La fusion des régions ne doit pas être vécue comme un éloignement de l’Ordre des Architectes vis à vis de ses membres mais au contraire comme un rapprochement et une plus grande efficacité dans son action et les services qu’il rend.

    Notre Vice-Présidente, Joëlle LECHUGA, a pu participer aux conférences inter-régions et porter cet esprit « DpA ».
    Comme dans toutes les régions, nous avons souvent regretté la difficulté à faire entendre la voix « régionale » auprès de notre instance nationale. Mais l’expérience acquise et le constat de l’efficacité de notre action nous montre qu’elle est légitime et porteuse d’espoir, capable de stimuler les idées en faveur de notre profession.

    Il faut donner aux conférences inter-régions plus de pouvoir et d’influence sur l’action nationale.
    Pour cela, il faut que DpA soit mieux représenté et que de nouveaux élus puissent nous rejoindre.

    DpA a permis le renouvellement des personnes et des idées dans les conseils régionaux.
    Il faut désormais que DPA ait des élus au Conseil National.

  • Votez ! Résister ! – Publication de la Feuille DpA #17

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    L’édito de la Feuille #17
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    Voter !

    Les échéances électorales, pour la désignation des conseillers régionaux de l’Ordre, approchent et nous sommes invités à voter du 28 août au 12 septembre pour le premier tour. Une période de rentrée fort peu favorable à la participation… et l’on peut s’interroger sur la motivation du choix de telles dates !

    DpA, représentée aujourd’hui dans les CROAs par une quarantaine d’élus, présente cette année 50 candidats dans 4 grandes régions sur les mêmes engagements, avec la volonté et l’espoir de multiplier grâce à votre vote, ses élus, vos représentants, pour porter au sein de l’Ordre la défense de la profession d’architecte.

    Plus que jamais, dans la situation difficile que vit la profession, il est nécessaire que les représentants nationaux de l’Ordre, premiers interlocuteurs du Gouvernement, soient à l’écoute des architectes, et entendent et reprennent leurs demandes de mesures de « sauvegarde ». Il en va de l’avenir de notre profession comme de l’intérêt public de l’architecture.

    Les architectes ont déjà montré qu’ils étaient prêts à se mobiliser à l’appel de l’Ordre pour appuyer leurs revendications. Le CNOA le sait, qu’attend t-il ?

    Dans le précédent numéro de la FEUILLE-DpA (n°16 disponible sur notre site : www.defenseprofessionarchitecte.fr) vous avez pu prendre connaissance de notre profession de foi qui est commune à toutes nos listes, lire le bilan de mandat d’élus d’Ile-de-France et découvert nos candidats dans la région OCCITANIE, regroupant Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

    Dans ce numéro 17, nous vous présentons nos candidats en Ile-de-France, en AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) et PACA, le bilan d’activité de nos élus en PACA et en Auvergne, ainsi que l’évocation de différents échanges dans des réunions préparatoires de ces élections.

    Une « interview croisée » réalisée entre trois de nos élus d’IdF qui nécessite, compte tenu de sa longueur, l’étalement sur plusieurs numéros. Nous avons cependant considéré utile de rapporter la quasi-totalité des propos de chacun des participants. Des réponses et échanges sincères, loin des sermons culpabilisant les architectes, loin des autos-congratulations lues ici où là. Un refus de se satisfaire des seules mesurettes prises alors que le bateau sombre.

    Oui, il faut que la vérité soit dite, sans détours, pour faire bouger les choses.

    Votez pour les candidat(e)s des listes « RÉSISTER ! » avec DpA ! Votez pour tou(te)s nos candidat(e)s !
    Votez pour nos listes complètes !

     

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