CNOA : ANTICIPER LES MUTATIONS

La présidente du CNOA, Catherine JACQUOT ,a dévoilé le thème des universités d’été de l’architecture 2015 ce sera : »ANTICIPER LES  MUTATIONS  »
Des mutations nous en vivons ,et d’importance. Faut-il y adapter la profession a la « situation nationale et internationale »?
MUTATIONS: L’exposition universelle qui vient de s’ouvrir à MILAN voit les stands COCA-COLA, MAC DONALD, PRADA… TRONER aux cotes de pavillons d’états-nations, indiquant qui va dicter sa loi à l’avenir. En Angleterre une petite ville du nord du pays fait l’expérience de sa gestion abandonnée à des entreprises privées. L’accord commercial transatlantique en cours de discussion « permettra a une entreprise (originaire d’un pays dans le quel les conditions d’exercice de l’architecture sont moins strictes que dans le pays ou elle souhaite s’implanter) d’attaquer l’état ciblé, sous prétexte que la législation en vigueur lui ferait perdre de l’argent  » Les fonds d’investissement font leur profits sur le dos des états qu’ils financent.
La recherche de rentabilité des capitaux qui circulent faute de pouvoir s’investir dans la production industrielle qui stagne, la concurrence commerciale, acharnée qui s’en suit ,sont à l’œuvre. Les services publiques: santé enseignement, transports, logement social, culture, deviennent des marches potentiels. Même l’armée vend son armement pour le louer ensuite a des entreprise privées.
Prise dans ces « mutations » on voit bien  que notre profession devient un obstacle à la rentabilité du secteur de la construction (secteur à marge bénéficiaire faible). L’exercice de notre art a un coût, même s’il a perdu toute règle .Pour les entreprises du BTP notre meilleur « adaptation »a la situation serait notre disparition. les PPP ont amorcé ce vœu, avec leur outil, à assembler pas cher :le BIM …

 

la ministre de la culture, Fleur PELLERIN, prépare la loi « STRATÉGIE NATIONALE POUR L’ARCHITECTURE » (SNA). On peut craindre, que la « STRATEGIE »qui sera mise en oeuvre  sera de rassembler et de « mettre en musique « ce que la loi MACRON a amorcé (interdiction de l’architecte dans pour les bâtiments agricoles de moins de 800m2) l’ouverture des agences aux capitaux privés, la mise en place du code des marchés publics (CMP)  sous la direction de L’UE, l’accord commercial trans-atlantique ,et la réforme de l’enseignement, pour éteindre la profession. Elle répondra à l’interrogation de Catherine JACQUOT, qui se demande : »quel sens revêt la notion d’intérêt public de la création architecturale 40 ans après son énonciation dans la loi ? »en passant par dessus la loi sur l’architecture de 1977. On peut dire, pour reprendre un qualificatif un peu oublié, que Fleur PELLERIN est un « fourrier » de la MUTATION.
Jean-Paul GAUTRON

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