Profession de foi – Élections CROAIF

« Défendre la profession d’Architecte, c’est garantir l’intérêt public de l’Architecture »

Notre profession est malmenée, considérée comme « non essentielle », et la qualité de l’architecture est aussi menacée par la dégradation de nos conditions d’exercice. Démunis et sans recours face à de nombreux obstacles, les architectes ne peuvent résister isolés et ont besoin d’un Ordre qui s’occupe réellement de leurs préoccupations.

TRADUIRE L’INTÉRÊT PUBLIC DE L’ARCHITECTURE DANS LES ACTES

La création architecturale, la qualité des constructions autant que l’insertion paysagère sont le fondement de l’intérêt public de l’architecture et du recours obligatoire à l’architecte.
Le rôle de l’Ordre est de le traduire en actes auprès des pouvoirs publics, de l’élu et du citoyen, donc de défendre notre profession, comme le font les autres professions réglementées, et d’agir pour remettre l’architecture et les architectes au coeur de l’acte de construire.
Il doit mettre ses moyens au service de la cohésion et d’un véritable débat confraternel de tous dans le respect de chacun. Qui le fera si l’Ordre ne le fait pas ?

PAS D’ARCHITECTURE SANS ARCHITECTE

La qualité de l’architecture est un droit pour tous !
Le recours à l’Architecte doit être obligatoire dès le 1er m² comme le précisait la loi sur l’architecture qui a été modifiée sur la pression des lobbies de la construction.
En contrepartie, l’Ordre doit agir auprès des pouvoirs publics pour que le recours à l’Architecte suscite des mesures incitatives, d’accompagnement et d’encouragement pour le citoyen [type avantages fiscaux, primes, TVA réduite, etc.]. Il en va de même pour la rénovation énergétique qui nécessite plus que jamais sa présence.

DÉFENDRE L’INDÉPENDANCE DE L’ARCHITECTE

Pour garantir la qualité architecturale, il est primordial que l’architecte exerce ses compétences dans une indépendance totale, hors des pressions de toutes natures qui le réduit à une posture de sous-traitant, voire d’exécutant.
A ce titre, les dispositifs PPP, les contrats conception-réalisation, les contrats globaux, etc. doivent être pour le moins réformés dans ce sens, sinon abandonnés.

AFFIRMER ET RÉHABILITER LES COMPÉTENCES DE L’ARCHITECTE

L’Ordre, soucieux de la qualité de l’Architecture, doit défendre la totalité de nos compétences pour qu’elles cessent d’être mises sous tutelle et dévalorisées à tous les niveaux.
Notamment par l’exclusion de plus en plus fréquente de l’Architecte du suivi de chantier au profit de différents intervenants techniques doit cesser. La mission « complète » d’Architecte doit être réhabilitée.

ACCÉS AUX MARCHÉS PUBLICS POUR TOUS LES ARCHITECTES

– Restauration de la loi MOP pour tout marché public, y compris de logements sociaux, sans restriction d’accès aux concours par l’obligation de justifier de ces capacités financières et matérielles, au détriment des compétences ;
– Application d’une rémunération correcte et systématique pour tout travail d’architecture, projet, étude ou concours d’architecture.

STOP AU DUMPING ENTRE ARCHITECTES

Le calcul de l’honoraire n’est pas uniforme et varie selon la mission. L’abaissement déraisonnable, et forcé, des honoraires pour bénéficier d’une affaire,
traduit la grande difficulté dans laquelle se trouve confronté nombre de confrères à vivre décemment d’un métier pour lequel ils sont formés.
L’Ordre doit défendre et imposer le principe d’un seuil minimum d’honoraire, qui soit expliqué, et en dessous duquel il sera démontré, s’il n’est pas respecté, que l’architecte travaille “à perte”.

UN ORDRE AUX COTÉS DES ARCHITECTES

L’Ordre ne doit pas être une institution « au-dessus » mais aux côtés de tous les architectes, notamment avec une cotisation plus juste, à plus forte raison dans la situation actuelle. Celle-ci doit redevenir progressive, avec des tranches de revenus expliquées pour ne pas priver les architectes en difficulté de leur droit à exercer leur métier.

La liste DpA en Ile-de-France, s’engage à défendre ces sept points auprès du conseil national et des pouvoirs publics.
Voter DpA, c’est voter pour vous.

Ce contenu a été publié dans CROAIF, ÉLECTIONS ORDINALES. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *