Repas de Noël à l’AG du croaif : dinde ou couleuvres ?

Suite à l’Assemblée annuelle des architectes d’Ile-de-France organisée le 13 déc par le Croaif et le compte-rendu qui a été établi par son bureau, les adhérents de DpA tiennent à porter à votre connaissance leur propre compte-rendu et  appréciation de cette assemblée.

Il me reste un mauvais goût dans la bouche depuis l’assemblée du Croaif, comme un goût de couleuvre dure à avaler.

D’abord ce n’était pas une assemblée générale des archis d’idf comme ils le disent eux-mêmes.

Car qu’en était-il ?  200 architectes réunis contre 300 l’année dernière pour finir à 150 maximum.

Qu’avons nous eus après un satisfecit de tout, du nombre de participants à l’Assemblée comme dans les Ateliers sur l’Evolution, innovation de l’année.

Le mot crise a été prononcé, certes, mais malgré tout à les écouter les architectes sont contents car ils ont un beau métier comme le dit le « sondage du Moniteur », et pour ceux qui le veulent ÇA MARCHE…

Formidable cette année il n’y a pas eu dans les Ateliers les sempiternels crèvent la faim qui se plaignent de tout. Formidable cet architecte qui a construit son agence en quelques années, 5 peut-être et qui a 8 salariés ou à peu près, tout cela mis en réseaux…

Et oui la mise en réseaux ça marche, l’architecte a même réussi à nourrir dignement une famille avec enfants, formidable, c’est la preuve que ça marche ça. Et puis il y a aussi dans le durable, le durable des bâtiments mais aussi le durable politique, mais au sens noble du politique, alors ça le durable, si on se met en réseaux, ça marche…

Et l’architecture expliquée aux enfants dans les écoles pour former les futurs maîtres d’ouvrage et oui il faut y penser à l’avenir et dès la maternelle, pourquoi pas, ça aussi ça marche, et à la Foire de Paris les architectes ça marche et bientôt à Maison-et-objets c’est prévu et puis demain au Zoo de Vincennes rénové, les architectes ça va marcher, car c’est le sort que leur réserve le marché d’avenir ou l’avenir du marché … et certains sans doute rêvent secrètement d’en être les plus beaux spécimens et d’autres d’être promus les gardiens du parc.

Et puis il faut convaincre les maîtres d’ouvrages que les architectes sont des honnêtes gens, certes pas tous, comme partout, et puis aussi faire la preuve qu’ils sont qualifiés et que c’est un vrai métier architecte et qu’il faut les payer un peu plus les architectes parce qu’ils travaillent vraiment et les payer à l’heure. A combien de l’heure ? A ça c’est pas facile à dire, ben il va falloir le demander gentiment aux maîtres d’ouvrages. Mais les payer à quoi faire s’il n’y a plus de boulot, penserait un architecte passéiste à la limite du poujadisme…

Bon, au bout d’un long moment, parce que je suis patient, je suis parti après déjà pas mal d’autres et d’autres qui ont suivi… le vin était correct, et gratuit ou presque, pour les inscrits 780 euros par an, je ne sais plus.

Mais le goût de la couleuvre c’est persistant et désagréable et même le vin n’y a rien fait, alors voilà le compte-rendu de ce que j’ai pensé de cette réunion, de ce que nous y avons entendu ou vu dans l’expression de certains confrères qui se demandaient tout comme moi ce qu’ils faisaient ici et si l’on nous prenait vraiment pour des cons.

Compte-rendu des Ateliers préparatoires de l’Assemblée

Il paraît que dans l’atelier 1 « On n’a pas eu droit à l’éternelle misère des architectes ».

En tout cas, on a parlé que d’argent.

Alors que les architectes présents à l’atelier cherchaient des réponses précises à des questions telles que:

« Quelle est la bonne taille de projet pour faire tourner une agence ? »

« Comment et combien doit-on chiffrer une mission »

« S’il faut chiffrer à l’heure ? Quel est le bon taux ? »

Et pour toute réponse la tribune s’est contenté du sempiternel : « soyez pédagogue avec vos maître d’ouvrage, expliquez leur bien votre travail. Il faut détailler votre mission à l’heure pour leur montrer à quoi correspond une mission d’architecte. »

Convaincre, expliquer, se justifier, encore, toujours…

Sauf que pour être à même de discuter de nos honoraires avec un maître d’ouvrage, il faut pouvoir accéder à une commande.

Tiens donc, c’était justement le thème de l’atelier…

Mais elle est restée sans réponse, cette maudite question. Et c’est bien normal. Elle ne pourra pas se résoudre tant que l’ordre ne s’emparera pas franchement du sujet, en portant des propositions fortes auprès des pouvoir publics (en réclamant l’abrogation du seuil par exemple… Mais je fais du mauvais esprit).

Je suis sortie de l’atelier en me disant que probablement les autres ateliers traitant de la commande publique auraient dégagé des pistes sur ce maudit accès à la commande…

Si dans l’Atelier 1, « on n’a pas eu droit à l’éternelle misère des architectes », nous a rassuré le rapporteur de cette commission, dans l’Atelier 2 dont le thème était l’évolution des procédures des marchés publics, on n’a parlé que d’argent…  laissant pointer la misère qui guette quand elle n’est pas déjà là …

Entendu dans l’Atelier 2, précédant l’Assemblée du 13 décembre.

  • Quel doit être le prix de journée d’un architecte ? On sait que pour un plombier, il faut compter 60 € de l’heure.
  • Nous sommes confrontés à des offres trop basses et suicidaires. Quel est l’impact de l’Ordre qui est censé nous défendre.
  • Je travaille pour le privé, je suis sans cesse censée justifier notre salaire. Je rédige des notes méthodologiques pour justifier point par point ce que je fais.
  • Nous n’avons pas été retenus à une offre : nous étions 4e pour les honoraires ; pourtant nous étions  1er pour la note méthodologique.
  • Avec tel institutionnel du logement social, c’est un quasi-concours non rémunéré. Comment évaluer le temps qu’on va y passer.
  • Que doit-on faire. Est-il de notre devoir d’informer l’Ordre ?
  • Nous avons le triple handicap : jeunes, manque de références, honoraires trop hauts. Pourtant nous avions honte de notre proposition que nous jugions un peu basse : nous avions pris sur nous, n’ayant pas de salariés, travaillant des dizaines d’heures par semaine pour moins de 1 500 € par mois.
  • J’ai accepté une commande directe avec un chantage à l’absence de concurrence en échange d’un prix très bas.
  • Pour régler un conflit avec un maître d’ouvrage, j’ai accepté de participer à une conciliation qui n’a rien donné : le maître d’ouvrage n’est pas venu. L’Ordre m’a dit « débrouillez vous ». J’espérais qu’il y avait le pouvoir de l’Ordre pour imposer certaines choses. On a besoin d’un arbitre. J’ai perdu trois semaines…
  • AO pour un audit énergétique : on m’a dit «vous êtes une fois et demi trop cher ». J’avais pourtant avec un thermicien fait une offre répondant à leur programme, à toutes leurs questions. Un bet thermique avec une offre vide a remporté l’étude parce que moins cher puisque sans architecte.
  • En 3 ans nous avons fait 300 candidatures pour un résultat …
  • Il faut dénoncer la procédure des accords cadres qui est un véritable scandale*
  • Nous sommes jugés sur une note méthodologique par des gens qui ne sont pas capables de lire des notes méthodologiques. Alors il ne reste que le prix.
  • « Pourquoi avez-vous pris un programmiste, il y a trop de monde dans votre équipe. Le programmiste était pourtant demandé dans l’annonce.
  • La MIQCP fait des documents très vertueux. Mais on a l’impression d’une prescription sans effet. Quel sont les maîtres d’ouvrages qui les lisent ?
  • Est-ce pour cela qu’en formation à l’Ordre on nous a dit que pour la moitié des architectes il vaut mieux faire de l’audit, vendre du conseil sinon on bute sur un mur.
  • J’entends le désarroi de mes confrères, qui attendent de  l’Ordre qu’il ait un statut d’arbitre, mais l’ordre n’est pas là pour défendre les architectes. Le problème est le manque de formation des architectes.
  • La Commission des Marchés Publics de l’Ordre rend des avis, dans lesquels elle fait valoir que dès lors qu’il y a remise de prestation, il doit y avoir une rémunération de 80 % de la prestation.
  • Comment on évalue la prestation ?
    • On utilise les documents de la Miqcp, leurs calculs…
    • Dans la mesure où il n’y a pas de barème, comment on fait ?
    • Il faut avoir une démarche pédagogique envers les maîtres d’ouvrages.

  • En maîtrise d’œuvre on est dépourvu de moyens, de barème : faut pas rêver sur le barème, c’est interdit par les directives européennes. Ce sont les confrères qui sont les responsables de la situation (de baisse des honoraires).

  • Au Luxembourg où je travaille il y a des barèmes consultatifs pour tout ; les maîtres d’ouvrages y ont recours tacitement, résultat il n’y a pas de problème.

  • Associez-vous en réseau. A plusieurs on est plus fort.
  • On doit faire preuve de pédagogie vis-à-vis des maîtres d’ouvrages. Quand on aura 100, 200, 300 avis de la commission des marchés publics… nous pourrons publier un guide de bonnes pratiques.
  • Actuellement nous rencontrons des maîtres d’ouvrages qui se plaignent d’avoir à faire à des architectes pas assez formés.

Les interventions en italiques émanent des rapporteurs de l’atelier ou du représentant de l’Unsfa qui était dans la Salle.

Malgré leur insistance, il n’est  pas certain que le nouveau « Mantra » défaitiste : « faire de la pédagogie auprès des maîtres d’ouvrages » ait raison si facilement de la volonté de résistance des architectes médusés de ce qu’on ose leur asséner.

*A propos des accords cadres :

Sauf à se référer à un barème qui garantisse un taux fixe, la baisse des honoraires consécutive à la mise en place d’un accord cadre est un phénomène mécanique contre lequel personne ne peut rien, ni les maîtres d’ouvrage ni les architectes. En effet, l’accord cadre jusqu’à la signature d’un marché de maîtrise d’œuvre se déroule en trois étapes le plus souvent de la façon suivante :

  1. Sélection sur références de 10 à 20 candidats admis à présenter une offre.
    1. Remise de l’offre : ces 10 à 20 candidats retenus étant jugés de qualité équivalente, seul le taux d’honoraires qu’ils proposent, modulé en fonction de l’importance des projets susceptibles d’être traités, constitue le critère objectif de sélection des 4 à 6 lauréats admis à participer à l’accord cadre. A ce stade les écarts constatés aujourd’hui sont importants : de moins de 6 à plus de 10 %. Le résultat se situe généralement de 5.5 à 6.5 %. Ces chiffres ne sont pas inventés et correspondent à des exemples vécus récemment. Pourquoi prendre les moins disants plutôt que les mieux disants : le maître d’ouvrage n’a pas le choix, et à moins d’avoir préalablement fixé une limite suivant un barème, il ne peut faire autrement que de prendre les moins-disants.

Les 4,5 ou 6 architectes sélectionnés ainsi sont-ils au bout de leurs peines ?

  1. Consultation suivant l’accord cadre :

Trois des lauréats de l’accord cadre sont invités à faire une offre pour la moe d’un projet que lance le maître d’ouvrage. Chacun des trois candidats est lié par le taux annoncé initialement. Le candidat qui a répondu à 6.5 s’inquiétant de ce que l’un des deux autres concurrents soit celui qui a répondu à 5.5 %, doit obligatoirement baisser ses prétentions s’il  rester dans la course. La mort dans l’âme il va s’aligner sur le taux de 5.5 % sans savoir si celui qui a répondu à 5.5 % sentant le danger ne va pas baisser à 5.4 % …

On le voit : ni les architectes ni même les maîtres d’ouvrages ne sont responsables de la baisse du taux d’honoraires qui résultera de cette procédure tant que des taux limites n’auront pas été fixés et garantis par la puissance publique suivant un barème.

ATELIER 3 – DEVELOPPEMENT DURABLE

Ce qui s’est dégagé :

–       Un besoin évidant de parole des architectes (parole occultée depuis longtemps) sur cette question.

–       Un dialogue de sourds avec l’Ordre qui a tendance se faire le porte-parole du Grenelle et de la RT 2012 sans aucune analyse critique.

–       La prise en compte d’un développement durable à l’échelle d’un territoire (voir site Actevi, pleins d’exemples) est très rare.

–       Normes RT pas toujours applicables, surtout dans l’existant (quelles conséquences pour les MO, MOE, entreprises…): la recherche de performance thermique pousse à ne pas prendre en compte le contexte architectural de départ. Exemple parisien avec les immeubles haussmanniens à forte inertie thermique – env. 110 Kwh(ep)/m²/an selon l’APUR et non pas 351 Kwh (ep)/m²/an selon diagnostic et classification DPE –  surenchère normative inquiétante. Rappel pour l’existant, dans la RT2012, le seuil (non obligatoire) est de 80 Kwh(ep)/m²/an, dans la prochaine RT2017, il sera rendu obligatoire, dans la RT 2020 il deviendra 30 ou 50 Kwh(ep)/m²/an…

–       Aujourd’hui aucun bâtiment BBC ne l’est réellement.

–       Le Développement Durable ne peut fonctionner qu’en accord ou avec la participation des occupants, les usagers => intelligence collective.

–       L’architecte doit parfois s’opposer au projet politique. L’Ordre des architectes doit se saisir de ces questions => intérêt à agir (nouvelle prérogative de l’Ordre qui peut se porter partie civile) lorsque l’intérêt public n’est pas respecté ou qu’un projet et/ou programmation contestable.

–       Non paiement des études : il est plus facile de rajouter des solutions et procédés techniques pour atteindre les seuils demandés que de payer du temps d’étude supplémentaire.

–       Solutions techniques (EnR, double-flux, isolation par l’extérieur, PAC…) : gadgets industriels qui doivent être intégrés dans les projets au détriment d’une véritable réflexion (orientation, recherche de l’ensoleillement naturel et gratuit, travail sur l’inertie thermique, … etc)

–       Pourquoi l’Ordre des Architectes se fait-il le promoteur de solutions non architecturales pour traiter le problème du développement durable ? Doit-il faire la promotion d’une architecture « gadgétisée » plutôt que d’une architecture intelligente, bioclimatique. Exemple des éco-quartiers promus par l’Ordre des architectes, contre-exemple donné des constructions en solaire passif.

–       L’architecte est réduit à l’habillage de projet : les lobbys (thermiciens, EnR, fabricants de matériaux de construction) sont prédominants. L’Ordre penche vers une adaptation du métier de l’architecte, nouvelle façon de travailler avec les partenaires, en allant vers une diversité de métiers plutôt qu’une défense du métier d’architecte, de sa spécificité et de sa richesse (ce qui ne l’empêche pas de s’entourer d’autres compétences) – le travail de l’architecte doit rester en amont de la chaine et pas en fin de course. Quelle fut la participation de l’Ordre des Architectes au Grenelle ?

–       Les offres de formation continue : prix exorbitants, inabordables pour les chômeurs, ou petites structures. Difficulté à choisir une formation => beaucoup de charlatanisme. Les formations qualifiantes sont à des prix inabordables, très peu aidées (OPCA PL : 9,15 €/jour). Alors que les architectes sont formés à de bonnes pratiquent dans les Ecoles d’Architecture, on leur dit qu’ils ne savent rien (ce ne sont pas des thermiciens), qu’ils ne sont pas assez formés (mais les thermiciens sont-ils formés à autre chose qu’à des calculs thermiques ?), etc. Gros marché à la clef pour les organismes de formation et les bureaux d’études et prise de pouvoir des marchés et fabricants de matériaux.

Dans l’ATELIER 4 : « LES PROCEDURES DE CONCOURS »

Les architectes présents témoignent de leurs expériences diverses et variées sur les candidatures de concours.

Il est regretté la clause d’exclusivité pour les BET qui oblige les architectes à faire la course pour le BET. Il est demandé que l’Ordre se saisisse de cette question.

Il est évoqué l’inflation de documents à produire pour les candidatures et sur ce point, le bureau de l’atelier fait part de la volonté du CROAIF d’établir une fiche de renseignements qui serait conseillée aux maîtres d’ouvrage afin d’uniformiser les candidatures pour faciliter et alléger les dossiers chronophages pour les agences. Cette mesure est bien accueillie  par la salle bien qu’elle semble un peu orpheline et que d’autres propositions devraient être envisagées.

Il est évoqué l’injustice concernant les références exigées par  l’annonce et il est souhaité que les critères soient plus ouverts… par exemple que les critères soient plutôt basés sur un montant d’opération plutôt que le fait d’avoir réalisé… une école, un lycée, une médiathèque « dans les 3 dernières  années ».

Vis à vis des annonces qui paraissent peu vertueuses  au regard de la MOP, des rémunérations au regard  des documents à fournir dans le cadre du concours…Le bureau rappelle que le CROAIF a crée une commission des marchés publics que les architectes doivent saisir pour qu’une action soit menée auprès du maître d’ouvrage.

Après un échange cordial et un débat ouvert dans cet atelier, les présents sont en attente de propositions concrètes supplémentaires de la part du CROAIF.

Sur ces sujets, DpA doit aussi faire des propositions concrètes, et doit consulter les architectes  sur  leurs attentes en matière de simplifications des procédures de mises en concurrences.

Titanic…

Très juste le coup de gueule sur l’assemblée annuelle. C’est une forme de compte rendu très réaliste.

Personnellement je n’ai pas assisté aux ateliers mais j’étais à l’assemblée annuelle. Les participants devaient être tellement médusés, et moi avec, qu’ils n’ont pas réagi.

A posteriori, c’est mieux que pas du tout, de dire ce sentiment de frustration qui a dû être largement partagé parmi les participants dont pas mal de jeunes confrères.

Pour ma part j’ai aussi ressenti ce hiatus entre la tribune qui trouvait que tout allait bien et l’assistance qui doit vivre au quotidien les difficultés non seulement de la profession mais aussi du contexte plus général de la disparition de la commande publique, du logement social, et des services publics privatisés et des conséquences des plans d’austérité qui vont toucher tout le monde, y compris les architectes.

Pour résumer mes impressions, j’ai eu le sentiment d’assister à la scène du naufrage du Titanic où l’orchestre continue à jouer comme si de rien n’était pendant que le bateau était en train de couler.

La comparaison s’arrête là, car contrairement au Titanic, avec DPA nous veillons sur les icebergs de toute nature (170m2, PPP, directives européennes, suppression du DPLG et HMONP… ) afin que  la profession et plus généralement la qualité architecturale et urbaine ne finisse pas comme le fameux navire.

Dans la situation actuelle où DpA est minoritaire au sein du Croaif, son rôle est-il de faire des propositions «  concrètes », comme le suggère par exemple la fin de la relation de l’Atelier 4 ?

Ne serait-ce par là participer à un pseudo-dialogue qui de fait ne servirait qu’à avaliser l’orientation de l’actuel bureau du Croaif ; Orientation à l’opposé de la plate-forme programme de DpA et que ses élus respectueux du mandat qui leur été confié ne sauraient cautionner.

Quand bien même, aurions-nous la majorité absolue au sein du Croaif, que ferions-nous, sinon la même chose que nous demandons aujourd’hui au Croaif et au Cnoa de faire :

Engager l’institution à exiger des pouvoirs publics comme premier pas pour la sauvegarde de notre profession, de l’architecture et de l’intérêt public:

  • La suppression ou la révision du seuil des 170 m2.
  • L’abrogation de la loi autorisant les PPP.
  • L’instauration d’un barème de sauvegarde de la profession, n’en déplaise aux hérauts des directives européennes.

Toutes choses que le Cnoa et le Croaif refusent avec une constance et une obstination funestes pour notre profession, ce que nous ne saurions accepter !

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